Beaucoup sont appelés – Un chrétien peut-il perdre son salut et se perdre ? Un disciple de Jésus sera-t-il perdu ?

Le Nouveau Testament enseigne clairement le salut, le discipulat et l’assurance en Christ. Cette ressource présente ces enseignements en sept niveaux, du survol à l’étude approfondie.
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Niveau 1 – Message principal (devise) – Thème

Un chrétien

           peut se perdre.

Un disciple de Jésus

           ne se perdra pas.

Es-tu un disciple de Jésus ?

Es-tu une disciple de Jésus ?

La course de fond

La nouvelle vie avec Jésus est comme le coup d’envoi d’un marathon. C’est là que commence la course, et la victoire appartient à tous ceux qui courent jusqu’à la ligne d’arrivée. Eux seuls recevront le prix de la victoire.

Un bon départ est essentiel, mais c’est l’arrivée qui est décisive.

Les non-chrétiens restent en marge, ils ne courent pas. Les chrétiens de nom s’aventurent sur quelques mètres sans être vraiment inscrits. Les faux chrétiens portent un dossard volé et ne choisissent que les tronçons faciles. Mais aucun d’entre eux ne recevra la couronne de victoire éternelle.

Figure 2: 1 Co 9:24–25 — Courez de manière à remporter le prix.

Ne savez-vous pas que ceux
        ceux qui courent dans le stade
            courent tous,
                mais un seul remporte le prix ?   
                        Courez de manière à le remporter !                Tout le monde participe à la compétition          s’abstient de tout –  ceux
       pour obtenir une couronne périssable
, mais nous, pour en recevoir une incorruptible.
                                      1 Corinthiens 9, 24-25 Slt 

La métaphore paulinienne de la course chrétienne (1 Co 9:24–25) : courir pour gagner, discipline présente et couronne impérissable.

Niveau 2 – Idées centrales – Thème

Naturellement perdus

Tous les hommes pèchent et ne vivent pas selon les normes de Dieu telles qu’elles sont énoncées dans sa Parole, la Bible. Personne ne sera condamné de manière générale, mais chacun sera perdu devant Dieu en raison de sa faute concrète. Les non-chrétiens qui ne reconnaissent pas Jésus comme leur Sauveur ne sont pas sauvés.

Les chrétiens de nom participent à des rituels religieux. Leur foi reste extérieure, sans renouveau intérieur. Le respect des formes ne les sauve pas. Ce qu’ils font (ou pensent faire) pour Dieu sont des œuvres mortes, sans puissance. Eux aussi sont perdus sans une profonde conversion à Dieu et un renouveau de vie par la nouvelle naissance.

Les faux chrétiens se considèrent comme des disciples de Jésus, mais ne l’ont jamais vraiment connu. Ils ont peut-être agi en son nom, mais sans véritable dévouement ni obéissance. Ils ne sont pas morts à eux-mêmes pour vivre pour Dieu. Ils se sont réalisés eux-mêmes dans leur vie et n’ont pas servi Dieu. Jésus ne les reconnaîtra pas lors du jugement dernier.

Sauvés – par grâce, par la foi

Ceux qui sont vraiment chrétiens n’ont pas été sauvés par leurs propres efforts ou leurs efforts religieux, mais uniquement par la grâce de Dieu. Les vrais chrétiens ont reconnu qu’ils sont coupables devant Dieu et qu’ils ne peuvent pas se sauver eux-mêmes. Ils ont confessé leurs péchés à la lumière de sa vérité et ont accepté Jésus-Christ comme leur seul sauveur. Son amour a touché leur cœur, sa grâce a transformé leur for intérieur.

Dans une véritable conversion, ils se sont tournés vers Dieu, le cœur brisé, mais pleins de confiance. Dieu les a fait renaître par son Esprit, dans une nouvelle vie pleine d’espoir. Désormais, ils ne sont plus des ennemis, mais des enfants de Dieu – aimés, acceptés, pardonnés. Non pas parce qu’ils le méritent, mais parce que le Fils de Dieu a donné sa vie pour eux. Leur salut est certain, car il est fondé sur le Christ. Et de cette certitude naît le désir de le suivre – par amour, et non par devoir.

Aimés – et donc touchés

Les vrais chrétiens ne suivent pas le Christ pour mériter l’amour de Dieu, ils le font parce qu’ils sont déjà infiniment aimés. Sa grâce et son amour marquent leur vie de fond en comble. Nous aimons parce qu’il nous a aimés le premier. Cet amour inspire, comble, soutient et émeut. Il enflamme dans le cœur des véritables disciples un profond désir de communion avec Dieu – ici-bas déjà, et dans une clarté parfaite dans le monde à venir.

Cet amour apporte un soutien dans la détresse, du courage dans l’épreuve et du réconfort dans la souffrance. Dieu soutient ses enfants, veille sur eux, les défend. Rien ne peut les arracher de sa main. Même s’ils tombent, sa grâce se renouvelle chaque matin. Ils peuvent venir à lui à tout moment – avec joie et gratitude, mais aussi avec leurs peurs, leurs soucis et leurs faiblesses. Il les préserve, les porte, les protège – et ne permet que ce qui est finalement pour leur bien.

La véritable succession – le fruit de son amour

Cet amour divin n’est pas sans conséquence. Il transforme. Il incite les vrais chrétiens à le suivre. Ils ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour leur Seigneur. Ils confessent son nom non seulement avec des mots, mais aussi par une vie pleine de dévouement, de repentance et de sanctification. Même s’ils trébuchent, ils se relèvent par sa force. Ils s’accrochent à son amour, dans les bons moments comme dans les moments difficiles.

Leur foi est vivante, porte du fruit, sert Dieu et les hommes. Leur salut ne se manifeste pas dans un moment passé, mais dans un changement continu : dans l’amour pour Jésus, dans l’évitement du péché, dans la persévérance jusqu’à la fin. Ce ne sont pas leurs propres efforts qui sont la source de leur constance, mais l’amour de Dieu qui est répandu dans leurs cœurs. Son amour est la source de leur fidélité. Et sa fidélité est leur soutien.

Deux voies pour suivre le Christ

Le salut est un don, mais il ne va pas de soi. Tous ceux qui ont commencé à suivre Jésus-Christ n’atteindront pas nécessairement le but. L’Écriture le dit clairement : celui qui s’écarte du chemin de la suite, qui se livre au péché, qui aime le monde plus que Dieu ou qui suit un faux évangile, met son salut en grave danger. Sans repentance, la vie éternelle peut être perdue.

Les vrais disciples ne restent pas fidèles par leurs propres forces, mais par la grâce protectrice de Dieu. Néanmoins, ils sont appelés à rester vigilants, à lutter et à persévérer. Le chemin étroit mène à la vie, le chemin large mène à la perdition. Le chemin du salut est un chemin de foi, de confession de Jésus, d’amour et de dévouement – bien plus qu’une simple profession de foi. Quiconque ignore durablement sa conscience, renie ou abandonne sa foi en paroles ou en actes, ou se sert davantage lui-même que son Seigneur et ses semblables, se détourne de Jésus et perd avec lui le salut.

Dieu attend des fruits – non pas par contrainte, mais comme expression naturelle d’un amour authentique. Une foi sans actes, sans changement, sans sanctification est morte. Quiconque méprise la grâce reçue, la garde pour lui-même ou la laisse inutilisée, risque non seulement de perdre sa récompense, mais aussi de manquer le but éternel.

La protection aimante de Dieu

La communauté des rachetés existera éternellement, mais sur le chemin qui y mène, tous les croyants sont engagés dans un véritable combat spirituel. C’est une lutte pour la fidélité, la vérité et la constance dans la suite du Christ, non pas superficielle, mais avec une portée éternelle. Jésus lui-même est le bon berger qui guide, protège et préserve – ses brebis sont en sécurité entre ses mains. Aucune image ennemie extérieure, aucune puissance des ténèbres ne peut les lui arracher. Son amour donne de la force, sa grâce rend constant, son Esprit agit en nous.

Jésus intercède pour nous en tant que grand prêtre. Il donne la force de persévérer, protège dans la tentation et raccourcit les temps difficiles pour le bien des élus. C’est lui qui nous appelle – et qui nous donne la possibilité de nous repentir lorsque nous nous égarons. Il ne veut pas qu’un seul se perde. Chacun peut revenir, chacun peut prendre un nouveau départ. Sa guidance, sa consolation, son amour font de lui un berger que l’on peut suivre en toute confiance.

Rester responsable – grandir dans l’amour

Dieu préserve – mais il ne le fait pas sans nous. Il nous appelle à coopérer : à la vigilance, à la conversion, à la fidélité dans l’enseignement, la prière et la conduite de notre vie. Ceux qui restent près de lui, qui aiment et vivent sa parole, restent dans le refuge de son amour. La proximité avec le Christ n’est pas un concept théorique, mais une suite pratique : un abandon quotidien, une lutte contre sa propre chair, une persévérance dans la foi.

Notre salut ne repose pas sur nos performances, mais sur l’amour et la rédemption de Jésus. Cependant, seuls ceux qui demeurent dans cet amour atteindront le but. Le Père ne nous juge pas à l’aune des performances des autres, mais à l’aune de ce que nous faisons de ce qu’il nous a donné. La vigilance, la fidélité et une vie dans une sainte révérence nous mènent sûrement au but, tandis que la négligence et l’indifférence nous exposent au danger de la chute.

Celui qui oublie la purification de Dieu et se suffit à lui-même vit dangereusement. Mais celui qui aime Jésus, respecte sa parole et porte du fruit, celui-là est préservé.

Jugement et récompense

Les non-sauvés, en revanche, ne sont pas seulement perdus, mais accumulent la colère de Dieu pour l’éternité par leurs péchés concrets. L’intensité de leur mauvaise conduite détermine la mesure de leur jugement.

La récompense céleste n’est réservée qu’à ceux qui ont été sauvés par la grâce seule. Ils ont la vie éternelle MAINTENANT. Et pourtant, pour les croyants qui vivent dans l‘ ité avec et pour le Christ, la vie éternelle est aussi la récompense de leur vie de disciples.

Plus nous servons Dieu et suivons Jésus fidèlement ici-bas, plus notre récompense dans la vie éternelle sera glorieuse. Ce qui est déterminant, c’est notre amour pour Dieu et les œuvres qui découlent de cet amour. Tout ce qui est fait dans notre propre intérêt, même si cela semble bon, n’apporte aucune récompense au ciel.

Ceux qui utilisent fidèlement leurs talents pour Dieu, qui souffrent pour le Christ et qui pratiquent l’amour de leurs ennemis seront richement récompensés au ciel.

Celui qui sert les autres en se sacrifiant et qui met en pratique ce qu’il enseigne sera hautement estimé au ciel.

Celui qui aime Jésus et reste fidèle jusqu’à la fin recevra de lui la couronne de vie.

Conclusion : proclamer un évangile équilibré de la vie de disciple

Le message du Nouveau Testament aux disciples de Jésus régénérés allie encouragement et exigence. Une insistance unilatérale – que ce soit uniquement sur l’amour de Dieu ou uniquement sur son jugement – déforme la nature de Dieu et induit en erreur.

Même les croyants qui sont nés de nouveau en Christ sont sans cesse confrontés à un choix : suivre le chemin étroit du dévouement, de la fidélité et de l’amour, ou se laisser séduire par le chemin large de l’obstination, de l’épanouissement personnel et des compromis faciles ? L’un mène à la gloire éternelle, l’autre, sans repentance à temps, aboutit à la perte de la vie et au jugement, avec ceux qui n’ont jamais vraiment connu le Christ.

Notre salut éternel dépend de notre persévérance en Christ. Cela implique de le reconnaître à la fois comme un Sauveur aimant et un juge juste, et de le suivre dans une sainte révérence jusqu’à la fin. Nous pouvons être sûrs d’une chose : Dieu est fidèle. Il préserve, fortifie, guide et porte tous ceux qui font confiance à sa grâce et ne s’éloignent pas de lui, et il les conduit à destination dans sa miséricorde.

Celui qui ne se laisse pas priver de la certitude de l’amour de son Sauveur pour lui est préservé. Celui qui se repent lorsqu’il tombe reste sauvé. Celui qui suit Jésus avec une crainte respectueuse sur le chemin étroit qui mène à l’éternité et qui porte du fruit jusqu’à la fin atteindra certainement le but ÉTERNEL.

Le discipulat personnel et communautaire est essentiel pour une vie de disciple fidèle. Que ce soit en binôme, en petits groupes ou avec toute la communauté, c’est grâce à une communion profonde, à l’encouragement mutuel et aussi à l’exhortation que nous restons sur le chemin de la foi. Même une discipline communautaire aimante peut nous aider à ne pas nous égarer et à rester fermement en Christ.

Mais en fin de compte, c’est notre confiance inébranlable en l’amour et la fidélité immuables de Dieu qui nous aide à surmonter toutes les épreuves et nous préserve jusqu’à ce que nous atteignions le but éternel.

Un chrétien peut certes se perdre.
Mais un disciple de Jésus ne se perdra pas dans l’éternité.

Niveau 3 – Thème essentiel

Niveau 4 – Aperçu – Thème

1       Beaucoup sont appelés : es-tu perdu, chrétien ou disciple de Jésus-Christ sur le chemin de l’éternité ?

Perdus

Tout être humain est spirituellement mort par nature et séparé de Dieu. Tous les êtres humains pèchent et ne vivent pas selon les normes de Dieu telles qu’elles sont énoncées dans sa Parole, la Bible. Le péché domine leur cœur et, sans une relation vivante avec Dieu, ils restent sur le chemin qui les éloigne de Dieu et les mène à la perdition éternelle. Personne ne sera condamné de manière générale, mais chacun sera perdu devant Dieu en raison de sa culpabilité concrète. Aucun être humain ne peut se sauver lui-même : aucun comportement moral, aucune bonne œuvre et aucun rituel religieux ne peuvent effacer son état de péché. Les non-chrétiens qui ne reconnaissent pas Jésus comme leur Sauveur ne sont pas sauvés.

Espoir

Mais Dieu n’a pas permis que nous restions désespérément perdus. Son amour est plus grand que nos échecs : il veut que tous les hommes soient sauvés et connaissent la vérité. C’est pourquoi il ne nous a pas seulement créés par amour, mais il a préparé un chemin vers le salut avant même la fondation du monde – un chemin unique qui passe uniquement par Jésus-Christ. L’Évangile, la bonne nouvelle, est que Jésus-Christ, le Fils de Dieu et vrai Dieu, a souffert et est mort sur la croix pour nos péchés, qu’il est ressuscité des morts le troisième jour et qu’il vit maintenant. Il peut sauver tous ceux qui viennent à Dieu par lui, maintenant et pour l’éternité.

Deux chemins pour chaque être humain

Celui qui accepte Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur trouve la vraie vie ; celui qui le rejette reste dans les ténèbres. Chaque être humain est confronté à cette décision : l’un des chemins mène à la vie éternelle, l’autre à la perdition.

Jn 3, 36 Slt
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

Salut

Un vrai chrétien est quelqu’un qui a été sauvé par l’amour et la grâce infinis de Dieu. Ce salut ne s’obtient pas par ses propres œuvres, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. Une telle foi implique une conversion profonde, dans laquelle on reconnaît ses péchés, on se repent et on décide consciemment d’accepter Jésus comme Seigneur et Sauveur. Cette décision conduit à une nouvelle naissance, dans laquelle le Saint-Esprit agit dans le croyant et le conduit à une nouvelle vie.

Les vrais chrétiens aiment Dieu plus qu’eux-mêmes et se laissent guider par son Esprit. Leur foi se manifeste par l’amour, l’obéissance et une vie transformée.

Proche de la croix et pourtant perdu

Tous ceux qui se disent chrétiens ne vivent pas nécessairement une véritable relation avec Jésus. Certains ne font que donner l’apparence d’une piété, mais leur cœur n’appartient pas au Christ.

Les faux chrétiens peuvent défendre les valeurs chrétiennes et pratiquer des rites religieux, mais leur vie n’est pas vraiment soumise à Dieu. Ils veulent se réaliser eux-mêmes au lieu de se soumettre à Dieu dans l’obéissance.

Les chrétiens de nom, quant à eux, s’appuient sur leur appartenance à l’Église, leur baptême ou les traditions, sans avoir de relation vivante avec Jésus. Mais être chrétien signifie plus qu’une simple étiquette : cela signifie connaître Jésus et le suivre.

Sauvé et sauvé pour toujours

Les vrais chrétiens suivent Jésus parce que l’amour de Dieu les a touchés, les a renouvelés et les a émus. L’espoir de la gloire éternelle les attire, son Saint-Esprit les guide. Dieu est fidèle et tient ses promesses : il préserve ses enfants sur le chemin de l’éternité. Il nous éduque, nous guide et nous fortifie, ne nous laisse pas tenter au-delà de nos capacités et nous ouvre la voie du salut. Par amour, il nous donne l’espace et le temps nécessaires pour nous repentir lorsque nous trébuchons sur le chemin, car il ne veut pas qu’un seul d’entre nous se perde. Sa fidélité nous donne la certitude, la protection, la force et la joie nécessaires pour avancer sans faiblir – et il nous mènera à bon port.

Portés par l’amour de Dieu – préservés par sa fidélité

Le chemin de la vie chrétienne n’est pas facile, mais il n’est pas solitaire. Jésus est le bon berger qui connaît ses brebis, les guide et les protège. Il intercède lui-même pour nous, porte nos faiblesses et nous donne la force lorsque nous atteignons nos limites. L’amour de Dieu n’est pas seulement une impulsion initiale vers le salut – il reste la force qui nous soutient chaque jour.

Celui qui est certain de son amour en tire un nouveau courage, même dans l’épreuve, la tentation ou l’échec. La fidélité de Dieu est plus grande que notre faiblesse. Il ne nous abandonne pas tant que nous voulons rester avec lui. Celui qui se tourne sans cesse vers lui fait l’expérience suivante : sa grâce se renouvelle chaque matin. Son amour ne motive pas à l’indifférence, mais éveille une profonde gratitude et le désir de vivre dans la fidélité.

La sécurité malgré les combats – la force d’une véritable espérance

L’espérance des chrétiens n’est pas incertaine, mais solidement fondée sur les promesses de Dieu. Ceux qui aiment Jésus n’atteindront pas leur but par leurs propres forces, mais parce que Jésus est fidèle. Il achève ce qu’il a commencé. Même dans les moments de doute, de lutte ou d’échec, nous pouvons être sûrs que notre sécurité ne réside pas en nous, mais en lui.

Cela nous donne de la sérénité, mais pas de l’insouciance. Cela nous appelle à la fidélité, non par peur, mais par amour. Car celui qui a reconnu à quel point il est aimé ne fuira pas le Seigneur, mais le suivra de tout son cœur.

Deux voies également pour les disciples du Christ
– une décision claire est nécessaire

Mais la Parole de Dieu dit aussi clairement : seul celui qui persévère dans la foi jusqu’à la fin atteindra le but promis. Vivre en chrétien signifie ne pas faiblir, mais rester fidèle. Il y a le chemin étroit de l’Esprit, qui mène à la vie, et le chemin large de la chair, qui mène à la perdition.

Les disciples de Jésus sont également confrontés à ce choix dans leur vie de foi : suivent-ils l’Esprit ou se laissent-ils dominer par la chair ? Seuls ceux qui restent fidèles à Jésus hériteront finalement de la vie éternelle.

Romains 8, 13 Slt
Car si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez.

Arriver dans l’éternité :
Beaucoup pourraient être sauvés,  mais seuls quelques-uns restent fidèles

Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. Ceux qui prennent un bon départ ne restent pas tous fidèles jusqu’à la fin. Jésus lui-même avertit que certains, qui se croient sauvés, constateront un jour qu’ils ont quitté le chemin étroit.

Mt 7, 21 Slt
Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : « Seigneur, Seigneur ! » qui entreront dans le royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Mais Dieu sauve beaucoup de gens – sa grâce est bien plus grande que nous ne le pensons !

Ap 7, 9-10 F
Une grande foule, que personne ne pouvait compter, se tenait devant le trône et louait Dieu.

2       Évaluation de TOUS les 27 livres et 545 passages bibliques du Nouveau Testament relatifs au salut
du Nouveau Testament

2.1    Idées centrales de tous les livres du Nouveau Testament

   Matthieu

Dans le cadre de ton retour vers Dieu, tu dois te détacher de tes péchés et te purifier pour obtenir le salut. Ceux qui, dans une attitude d’obéissance et de vigilance, restent fidèles au véritable Évangile et à Jésus, qui l’a tant aimé, et qui servent Dieu en portant des fruits jusqu’à la fin, seront sauvés pour l’éternité.

   Marc

Celui qui se convertit à Jésus sera sauvé. Mais seul celui pour qui Jésus est plus important que tout, qui écoute et respecte la parole de Dieu, qui la met en pratique et porte du fruit, sera sauvé éternellement à la fin. Chaque élu de Dieu peut compter sur la fidélité de Dieu qui veut et va le conduire au ciel.

   Luc

Celui qui se convertit à Dieu pour obtenir le pardon de ses péchés par Jésus sera sauvé ici et maintenant. Celui qui écoute Jésus, le confesse sans déviation dans ses paroles et ses actes, l’écoute dans tout ce qu’il dit en tant que bon et sage roi et seigneur, oui, celui qui aime Jésus plus que tout dans ce monde et son prochain comme lui-même jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé éternellement.

   Jean

Les brebis élues du bon berger Jésus ont la vie éternelle dès maintenant. En tant que véritables disciples de Jésus, elles sont reconnues à leur amour les unes pour les autres, à leur fidélité à Jésus et à leur obéissance à sa volonté. Et Jésus les conduit jusqu’au salut éternel, car personne ne peut les arracher de sa main ni de celle du Père aimant.

   Actes

Recevoir la grâce et le salut de Dieu en acceptant l’Évangile, puis suivre le Seigneur Jésus de tout son cœur et lui rester fidèle, voilà le chemin du salut vers la vie éternelle.

   Romains

L’Évangile de Jésus-Christ appelle les hommes à sortir du domaine de la colère de Dieu pour entrer dans l’obéissance de la foi envers Dieu. Celui qui croit est sauvé par la grâce, déclaré juste devant Dieu et accepté comme son enfant bien-aimé. Et celui qui, en tant que sauvé, renonce avec persévérance à l’ancien homme, suit l’Esprit de Dieu et aspire à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité par de bonnes œuvres, Dieu lui donnera la vie éternelle.

   1 Corinthiens

La parole de la croix sauve maintenant, mais seuls ceux qui s’attachent à l’Évangile et ne retombent pas dans le péché recevront la vie éternelle. Ceux qui ne restent pas fermes ont cru en vain. Mais Dieu est fidèle : il ne nous éprouve pas au-delà de nos forces et, dans son amour, il crée des issues qui mènent au salut.

   2 Corinthiens

Dans l’Évangile, le Christ nous dit « oui » et, lors de notre conversion, il nous donne son Esprit en gage et en garantie de la vie éternelle. Mais notre salut éternel dépend de notre dévouement sincère et constant et de notre relation de foi avec le Christ.

   Galates

Ceux qui, après un bon départ, rejettent la grâce de Dieu dans l’Évangile en essayant de se justifier devant Dieu par leurs propres forces et qui suivent les désirs de leur vie ancienne au lieu de l’Esprit de Dieu en eux, pour eux, le Christ est mort en vain et ils sont perdus.

   Éphésiens

En Christ, nous sommes élus depuis toute éternité. Par la foi en l’Évangile de l’amour et de la grâce de Dieu, nous sommes rachetés du péché par son sang et acceptés comme enfants de Dieu. En tant que sauvés, nous avons le pardon et sommes scellés par le Saint-Esprit, l’acompte sur notre héritage éternel. Notre mission est de nous dépouiller de l’ancienne nature, d’être renouvelés dans notre façon de penser et de revêtir la nouvelle nature avec une attitude et des paroles pures. Ceux qui vivent ainsi pour Christ sur terre seront récompensés par le Seigneur dans l’éternité.

   Philippiens

Nous ne remporterons le prix de la vie éternelle que si nous suivons les règles de Dieu jusqu’à la fin de notre vie.

   Colossiens

Pour se présenter un jour devant Jésus au ciel et recevoir de lui le prix de la vie éternelle, trois choses sont nécessaires : rester fermement ancré dans la foi, servir le Seigneur Christ de tout son cœur et ne pas se laisser détourner du véritable Évangile et de l’espérance de l’Évangile, qui est de vivre éternellement avec Jésus.

   1 Thessaloniciens

Une vie sainte et préservée par Dieu est la clé du ciel et de la possibilité de se présenter un jour sans tache devant Jésus. Mais tout ce qui est ou pourrait être répréhensible en nous lorsque nous nous présenterons devant Jésus ne nous prive pas de notre salut éternel.  

   2 Thessaloniciens

Chaque chrétien peut compter sur la fidélité de Dieu et sur sa protection contre le mal sur son chemin vers le ciel. Ceux qui, ainsi préservés, suivent fidèlement leur vocation à la vie éternelle jusqu’à la fin seront honorés de passer l’éternité avec leur Seigneur en tant qu’élus.

   1 Timothée

Seul celui qui mène le bon combat de la foi et accomplit de bonnes œuvres de foi saisira finalement la vie éternelle. Et cela signifie : vivre et demeurer dans la foi scripturaire en notre Seigneur Jésus-Christ comme numéro 1 dans notre vie et dans l’amour, et mener une vie sanctifiée avec une conscience bien aiguisée et intacte par la parole de Dieu, avec maîtrise de soi.

   2 Timothée

(Seul) celui qui s’en tient au véritable Évangile, se purifie continuellement et mène le combat de la foi qui lui est prescrit selon les règles de Dieu, prêt à souffrir jusqu’à la fin, recevra la couronne de la vie éternelle. La protection et l’assistance de notre Dieu fidèle nous sont promises sur notre chemin.

   Tite

L’Évangile de la grâce de Dieu sauve les hommes qui, par lui, commencent à vivre dans la crainte de Dieu, conformément à leur connaissance de Dieu, et qui, sur le chemin de la foi et de la crainte, ont l’espérance de la vie éternelle. Encouragé et exhorté par une saine prédication, chaque disciple du Christ doit, sur le chemin de l’éternité, se défaire de nombreuses mauvaises habitudes et acquérir et mettre en pratique de nouvelles bonnes habitudes.

   Philémon

Celui qui suit Jésus maintenant et qui aime ses frères et sœurs dans la foi est sauvé dès maintenant.

   Hébreux

Notre salut est un salut conditionnel : nous devons, dans notre foi en notre Seigneur Jésus-Christ, prêter la plus grande attention à ce que nous avons entendu (afin de le mettre en pratique) pour être sauvés éternellement. Sinon, nous passerons à côté du but – la vie éternelle – comme un navire en détresse passe à côté de l’île salvatrice.

   Jacques

Pour Jacques, accomplir des œuvres de foi est l’expression et le reflet d’une foi authentique et salvatrice.

Ceux qui résisteront aux épreuves que Dieu permettra dans leur vie ou qui se détourneront à temps des chemins mortels sur lesquels ils se sont égarés, parce qu’ils aiment Dieu, remporteront la couronne d’honneur et donc la vie éternelle. Et au final, ce sont ceux qui aiment Dieu en faisant sa volonté qui seront sauvés éternellement.

   1 Pierre

Notre foi et notre amour pour Jésus sont éprouvés et consolidés dans les épreuves. Une foi éprouvée est une foi véritable et plus précieuse que l’or. Elle connaît une joie indicible, remplie de gloire. Elle héritera de l’éternité. Par notre foi, le Seigneur nous préserve. Sa grâce seule sauve même une foi éprouvée dans l’éternité.

   2 Pierre

Fuir les souillures et les convoitises du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, croître avec diligence dans une vie immaculée et irréprochable dans l’amour et ainsi affermir son appel et son élection, nous préserver des faux prophètes, nous repentir rapidement si nécessaire, faire confiance à la longanimité du Seigneur pour notre salut : ainsi nous sera accordée – en abondance – l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

   1 Jean

Celui qui croit au Fils de Dieu incarné, qui vit dans la lumière et dans la vérité, qui aime ses frères et sœurs dans la foi et qui observe les commandements de Dieu a dès maintenant la vie éternelle. Celui qui, sur ce chemin vers le ciel, se purifie de plus en plus de son ancienne nature et de ses péchés, verra un jour Jésus tel qu’il est.

   2 Jean

Celui qui croit en l’incarnation du Christ, qui aime ses frères et sœurs dans la foi et qui vit selon les commandements de Dieu est et reste sauvé.

   3. Jean

Rester fidèle à la vérité signifie vivre dans la vérité. Celui qui fait le bien est un enfant de Dieu. Celui qui fait le mal n’a jamais connu Dieu.  

   Jude

Sera sauvé éternellement celui qui accepte la bonne nouvelle et qui, croyant, inébranlable, pur et sans séduction, s’y tient jusqu’à la fin, en menant une vie pieuse, marquée par le respect des commandements de Dieu, celui qui est préservé par l’amour et la fidélité de Dieu et qui se préserve lui-même en demeurant, en priant et en attendant bientôt le Christ.

   Apocalypse

Le sang de l’Agneau rachète les croyants maintenant et pour l’éternité, il nous rend aptes pour le ciel et nous fait enfants de Dieu. Dieu nous aime et, dans sa fidélité et sa grâce, il préserve ceux qui le suivent fidèlement. Ceux qui s’attachent à l’amour de Dieu et à sa Parole sans concessions ni ajouts, qui observent ses commandements et restent fidèles à Jésus comme témoins jusqu’à la mort, seront sauvés éternellement.  

Résumé
des évaluations individuelles des livres du Nouveau Testament

La perdition

Depuis la chute, tous les hommes sont séparés de Dieu et éloignés de sa vie par leur nature pécheresse. Ils suivent leur propre nature déchue, ce qui conduit à la désobéissance et au péché. Les actes impies tels que l’idolâtrie, le mensonge, l’immoralité, la cupidité ou l’incrédulité les conduisent à la perdition et à la colère de Dieu. Seuls le retour à Dieu et l’obéissance à sa volonté peuvent surmonter cette séparation.

Signes de la perdition spirituelle

Quiconque ne reconnaît pas Dieu comme créateur, enfreint sa conscience ou déforme sa vérité, vit dans le péché. La loi de Dieu dans les 10 commandements est le reflet de notre perdition. Quiconque se rend coupable devant Dieu, ne serait-ce que dans un seul domaine, est un transgresseur et s’est rendu coupable de toute la loi et va à la condamnation. Les tentatives humaines (d’auto-)salut ne nous aident pas à sortir de notre état de perdition. Les faux enseignants qui prêchent le salut par les œuvres ou les formes extérieures sont particulièrement dangereux. Un évangile qui ignore le jugement de Dieu et la responsabilité de l’homme ne conduit pas à la vie, mais à la mort.

Le salut : maintenant et pour l’éternité

Le salut ne vient que par Jésus-Christ, qui est mort sur la croix pour les péchés de l’humanité et qui est ressuscité. La foi en Jésus-Christ, Sauveur et Seigneur vivant, et en son amour apporte le pardon, une vie nouvelle et la réception du Saint-Esprit. Mais la véritable conversion signifie aussi abandonner son ancienne vie et se renouveler dans l’obéissance et l’abandon à la volonté de Dieu. Le salut est un don de la grâce qui s’accepte par la foi, et non par ses propres œuvres.

Exigences pour les disciples sur le chemin de la gloire

Celui qui suit Jésus doit éliminer systématiquement le péché de sa vie, ne pas scandaliser les autres et porter du fruit. La véritable vie de disciple se manifeste dans l’amour pour Dieu, qui nous a tant aimés et qui nous aime toujours. Elle se manifeste dans l’attachement à sa parole et dans le service du prochain. Il est essentiel d’aimer Jésus plus que tout autre chose et de rester ferme dans les épreuves.

L’Évangile et ses conditions

L’Évangile est la bonne nouvelle d’un Dieu aimant qui sauve les pécheurs perdus. Ce salut lui a coûté tout ce qu’il avait, en tant que Père, ainsi qu’à son Fils un , Jésus-Christ. Et dans son amour, Dieu veut guider, conduire et mener chacun de ses enfants sauvés et aimés vers l’éternité. Il s’en est porté garant. Seuls les (véritables) disciples de Jésus-Christ atteindront le but sur le chemin qui mène à la gloire de l’éternité. C’est la condition de notre salut MAINTENANT et POUR L’ÉTERNITÉ. Il est indispensable de suivre notre Seigneur dans la grande ligne de vie, de rester vigilant et de s’accrocher à la bonne nouvelle de l’amour de Dieu. Celui qui abandonne la foi ou vit consciemment contre la volonté de Dieu risque son salut. La foi sans les œuvres qui témoignent de la volonté de Dieu est morte. La succession exige de la persévérance, de l’autodiscipline et la volonté de résister aux tentations et aux souffrances.

Fidèle jusqu’à la fin

Les vrais croyants restent fidèles à leur dévotion envers le Christ. Ils se laissent guider par le Saint-Esprit et mènent une vie pure. La constance, la fidélité et le respect des commandements de Dieu sont les caractéristiques essentielles d’une vie qui mène au salut éternel.

Mise en garde contre les mauvais chemins

Les faux enseignants qui propagent un évangile de prospérité ou des doctrines erronées mettent en danger le salut éternel. De même, une vie d’immoralité, de cupidité ou de rejet conscient de Dieu conduit à la séparation d’avec lui. Les chrétiens sont appelés à être vigilants et à se tenir à l’écart de telles influences.

L’espérance de la vie éternelle

La certitude du salut réside dans la grâce et la fidélité de Dieu. Ceux qui restent dans la foi sont préservés par Jésus et reçoivent la couronne de la vie. La récompense dans le ciel dépend de la fidélité et de l’engagement dans la vie terrestre. En fin de compte, le but de Dieu pour ses disciples est une vie en sa présence et pour la gloire de son nom.

2.2    Le salut en chiffres : évaluation de TOUS les 545 passages du Nouveau Testament
       passages bibliques liés au salut

Dans le Nouveau Testament, les 545 passages bibliques, soit environ 35 % du texte total, qui ont un rapport avec notre

  • salut temporel et
  • éternel
  • , y compris la récompense au ciel et la
  • la perdition et la damnation.

Et ils ont été mis en relation avec les raisons et les causes les plus importantes de ceux-ci : l‘

  • Élection et vocation
  • la grâce et la fidélité de Dieu
  • foi initiale / première foi et
  • la foi continue, qui s’exprime dans les œuvres de la foi.

Le premier et le plus important tableau de la répartition de tous les passages bibliques relatifs au salut dans le Nouveau Testament montre simplement la répartition et la concentration des thèmes recherchés dans le Nouveau Testament avec leurs causes sous-jacentes. Cela montre clairement combien et ce que Dieu a à dire sur chaque thème. Ce tableau est le plus significatif de tous en ce qui concerne les points sur lesquels Dieu met particulièrement l’accent dans sa Parole.

Répartition des thèmes du salut dans le Nouveau Testament
avec leurs causes sous-jacentes
dans l’ensemble des 545 passages bibliques relatifs au salut

  environexactementnombre
ThèmePerdu et damné3334186
Salut immédiat5053291
Salut éternel5048259
Thème Causespar élection (E) /  vocation (V) / 10 %11 %60
         par la grâce de Dieu (G) /
         Fidélité de Dieu (F) /
4041221
       grâce à la foi       initiale /3335189
 par       la persévérance / Œuvres de foi /67 %68 %369
 Perdre le salut2523128
Salaire / Rang au ciel10948
   Un passage biblique peut aborder plusieurs thèmes et citer plusieurs causes, ce qui explique pourquoi le total dépasse 100 % et 545 passages bibliques.

États de salut

Environ un tiers de tous les passages bibliques du Nouveau Testament qui traitent de l’éternité et du salut ont pour thème la perdition fondamentale et la condamnation éternelle des hommes par le jugement de Dieu.

Presque exactement la moitié de tous les passages traitent de notre salut possible MAINTENANT en tant qu’êtres humains déchus, de notre inimitié naturelle envers Dieu, de notre éloignement de Dieu et de nos péchés, vers une relation saine avec Dieu par la repentance et la renaissance.

L’autre moitié des passages bibliques traite du salut éternel promis par Dieu aux disciples de Jésus, lorsque les croyants passeront de la foi à la vision et entreront dans la gloire éternelle.

Environ un quart de tous les passages bibliques traitent de la perte possible de la relation avec Dieu et du salut sur le chemin des vrais croyants vers le ciel, où ils n’arriveront pas après la révélation de leur vie lors du jugement dernier de Dieu.

Environ 10 % de tous les passages bibliques traitent de la récompense des croyants au ciel ou du rang qu’ils auront au ciel.

Causes des états de salut

La répartition des causes de l’acceptation ou du rejet par Dieu dans l’éternité – sans attribution à un thème particulier – est la suivante :

Environ 10 % des passages bibliques du Nouveau Testament qui traitent de l’éternité et de notre salut actuel ou éternel font référence à l’élection (57 %) et à la vocation (43 %) de Dieu.

Environ 40 % des passages bibliques mentionnent  la grâce (2/3) et la fidélité (1/3) de Dieu comme cause de l’événement en question.

Environ un tiers de tous les passages bibliques traitent de la foi salvatrice initiale, nécessaire pour entrer dans une relation saine avec Dieu.

Environ deux tiers de tous les passages bibliques traitent de la foi continue après la foi initiale, qui s’exprime dans des œuvres de foi sur le chemin vers l’éternité.

Il apparaît clairement que

la perdition et la damnation sont un thème important dans le Nouveau Testament (33 %), mais plus encore le salut que Dieu veut offrir à un monde perdu dans cette vie (53 %). Cependant, Dieu accorde pratiquement autant d’attention (47 %) à l’obtention du salut éternel de ceux qui sont maintenant sauvés.

Oui, la manière dont nous, êtres humains, pouvons entrer dans une relation saine avec Dieu est tout aussi importante pour Dieu, d’après la fréquence à laquelle il en est question, que le domaine important du salut, à savoir comment nous, qui sommes maintenant sauvés, pouvons finalement arriver au ciel.

Dieu est l’acteur de tout type de salut – cela ressort clairement dans la moitié des passages bibliques (40 % grâce et fidélité de Dieu + 10 % élection et appel de Dieu).

Mais l’action salvatrice de Dieu envers nous, les humains, inclut la foi comme un élément si essentiel (33 % de foi initiale + 67 % de foi continue qui s’exprime dans les œuvres) que tout type de salut est indissociable de la foi de notre part. La question de savoir si cette foi est uniquement un don de Dieu, si elle est l’œuvre de Dieu ou si elle est également quelque chose que Dieu exige de nous comme condition préalable au salut reste ouverte.

Un nombre effrayant de passages bibliques (environ 25 %) traitent de la perte possible du salut de ceux qui, grâce à leur foi initiale, ont établi une relation saine avec Dieu. Ces passages ne concernent expressément pas ceux qui ne sont en réalité pas convertis mais se considèrent comme tels, mais ceux qui ont pris un bon départ avec Jésus. Les autres, qui en réalité ne sont jamais entrés dans une relation saine avec Dieu, sont qualifiés de « perdus et damnés » dans les passages bibliques.

Il est remarquable que Dieu accorde environ deux fois plus d’attention à notre foi continue après notre conversion qu’à notre foi initiale qui a conduit à notre conversion et à notre salut. Notre foi continue en Dieu est très importante pour lui !

Jésus a toujours insisté sur le fait que nous ne devrions pas nous préoccuper autant de notre rang au ciel, mais plutôt nous mettre au service des autres ici-bas. C’est pourquoi les passages bibliques concernant notre récompense et notre rang ultérieurs au ciel ne représentent, selon l’importance que Dieu leur accorde, qu’environ 10 % du texte, ce qui est certes important, mais modéré.

Résumé des liens

La perdition et la damnation sont un thème majeur du Nouveau Testament (33 %). Ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui ne croient pas à l’Évangile, offert de multiples façons dans l’amour de Dieu pour notre salut temporel et éternel, seront perdus et damnés. Le salut que Dieu veut offrir à un monde perdu dans cette vie apparaît dans 53 % de tous les passages bibliques sur le salut.

Il existe un rapport presque identique entre le salut éternel et la foi continue, qui s’exprime dans les œuvres de la foi.

La deuxième valeur la plus importante, mais presque deux fois moins importante, avec 46 %, concerne la « grâce / fidélité de Dieu » et montre clairement où se trouve la source de ces œuvres de foi continues : chez Dieu lui-même, qui rend cette foi possible, la soutient, la protège et la favorise.

Il existe un autre rapport élevé, presque de 1:1, entre la « perte du salut » considérée isolément et la « foi continue / les œuvres de foi continues ». Dieu nous montre très clairement dans sa Parole que les « œuvres de foi » continues, ou la foi continue qui se traduit dans la pratique, sont indispensables pour obtenir notre salut éternel.

Si nous considérons notre récompense et notre rang au ciel isolément, le lien le plus fort, comme on pouvait s’y attendre, est celui avec nos œuvres de foi continues, avec 79 %. Nous récolterons au ciel ce que nous semons dans cette vie en observant et en accomplissant la volonté de Dieu.

Si nous considérons les passages bibliques traitant de l’élection et de la vocation de Dieu isolément, il existe une corrélation élevée et à peu près égale avec le salut actuel et le salut éternel (66-67 % dans les deux cas). Il en ressort clairement que tant notre conversion initiale que notre salut ultérieur dépendent tous deux de l’action de Dieu qui nous appelle et nous élit, et que nous ne pouvons finalement attribuer notre salut présent et éternel à nous-mêmes, mais à Dieu, sans lequel aucun homme au monde ne peut prendre quelque chose que Dieu ne l’a pas appelé et élu.

Et pourtant, Dieu nous associe à son action salvatrice par notre être, notre nature et notre volonté. Car le lien suivant, presque aussi important, entre « élection et vocation » existe à nouveau avec « la foi continue / les œuvres de foi continues » (65 %). La vocation et l’élection de Dieu ont toujours des missions et des effets très précis. Il s’agit d’abord de notre conversion, puis des œuvres de foi continues.

On pourrait penser que les œuvres de foi continues sont totalement exclues pour les élus. C’est exactement le contraire. Le lien le plus fort existe entre l’élection de Dieu et les œuvres de foi continues (70 %). Celui qui est élu par Dieu doit suivre Dieu et mener une vie marquée par des œuvres de foi continues, car l’élection de Dieu n’est jamais sans conséquences.

Nous sommes appelés à mettre notre foi en pratique sur le chemin qui mène au ciel afin d’hériter véritablement de la vie éternelle – et nous ne pouvons le faire, en fin de compte, que par la grâce et la fidélité de Dieu.

La « foi initiale » est bien sûr étroitement liée au « salut immédiat » avec 86 %. Nous ne pouvons être sauvés que par la grâce de Dieu et par la foi.

Si nous considérons uniquement la grâce de Dieu, elle vise avant tout notre salut maintenant (83 %) par la foi initiale (70 %). Oui, c’est par la grâce seule que nous sommes sauvés lors de notre conversion, et cela par la foi, qui est un don de Dieu.

Et la véritable foi initiale a des conséquences. Dans sa grâce et sa fidélité (64 %), Dieu accompagne ceux qui sont devenus ses enfants par la foi sur leur chemin vers le ciel, ce qui a pour conséquence une foi continue et des œuvres de foi continues (59 %).

Si nous nous concentrons principalement sur la fidélité de Dieu, c’est surtout la foi continue en ses œuvres qui est mise en avant (78 %). La fidélité de Dieu nous permet, en tant que sauvés, de vivre comme il le souhaite, et le résultat sera le salut éternel (69 %).

En ce qui concerne la perte possible du salut, il est frappant de constater qu’il existe une relation absolue entre la foi continue et les œuvres de foi continues. S’il y a perte du salut, c’est ici qu’il faut la chercher et la trouver en premier lieu. Celui qui ne suit plus activement Jésus dans la foi perd son salut – et le regard des témoins bibliques se tourne souvent (71 %), mais pas toujours, vers l’éternité future, qui est automatiquement affectée par cela.

Le salut éternel est lié à 100 % à l’élection/la vocation.
Celui qui est sauvé éternellement a d’abord été appelé et élu par Dieu, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais Jésus nous dit que tous ceux qui sont appelés n’entreront pas au ciel. À quoi cela peut-il être dû ? Certainement pas à un manque de grâce et de fidélité de Dieu, avec 63 % d’attachement. Dans la même proportion (63 %), les œuvres de foi continues sont liées au salut éternel et à l’appel. Cela montre deux choses. D’une part, ceux qui arrivent au ciel ont été appelés et choisis (100 %). D’autre part, la grâce et la fidélité de Dieu jouent un rôle tout aussi important que les œuvres de foi continues pour arriver au ciel – en fait, la première semble rendre la seconde possible. Car la grâce et la fidélité de Dieu sont également liées au salut éternel dans un rapport impressionnant de 1:1, soit 100 %.

Il est étonnant que notre salut soit MAINTENANT lié à 100 % à des œuvres de foi continues. Mais tel est le but de notre salut actuel : que nous honorions désormais Dieu par notre vie, grâce à notre relation de foi et d’amour avec lui.

Le salut MAINTENANT lié à l’élection/la vocation est lié de manière à peu près aussi intense à tous les autres domaines importants :

  • foi initiale
  • œuvres de foi continues :
  • Grâce et fidélité de Dieu
  • salut éternel

Tout cela est nécessaire pour atteindre le ciel.

2.3    Aimé et sauvé MAINTENANT – préservé POUR L’ÉTERNITÉ : l’amour et la crainte de Dieu dans tous les livres du Nouveau Testament

L’étude des 27 livres du Nouveau Testament révèle une remarquable cohérence dans les déclarations sur l’amour de Dieu, le salut ici et maintenant, l’importance de la crainte de Dieu et les conditions du salut éternel. 26 des 27 livres traitent des trois aspects suivants : l’amour de Dieu, le salut par la foi, la nécessité d’une saine crainte de Dieu et le chemin vers le salut éternel. Cette concordance témoigne de manière impressionnante de l’inspiration divine des Écritures et souligne le message central du Nouveau Testament.

Les Évangiles

Les quatre évangiles (Matthieu, Marc, Luc, Jean) soulignent tous l’amour de Dieu tel qu’il se manifeste en Jésus-Christ. Ils montrent que le salut présent s’obtient par la repentance, la foi et l’acceptation de la grâce de Dieu. En même temps, ils mettent en garde contre une vie sans crainte de Dieu et encouragent un mode de vie caractérisé par la sainteté et l’obéissance. Tous les évangiles soulignent que le salut éternel dépend de la fidélité au Christ et exige un engagement constant à le suivre.

Les épîtres

Les lettres des apôtres, en particulier celles de Paul, reprennent les thèmes des évangiles et les approfondissent. Elles précisent que l’amour de Dieu est le fondement du salut, mais aussi que le salut doit être préservé dans la foi. La crainte de Dieu est décrite comme essentielle pour une vie à la suite du Christ. Les épîtres soulignent que la vie éternelle n’est pas seulement un don, mais aussi un objectif qui s’atteint par la persévérance, l’obéissance et la fidélité. Des différences apparaissent dans les points forts : alors que les épîtres aux Corinthiens, par exemple, mettent en garde contre le danger de la surestimation de soi, l’épître aux Romains d‘ , se concentre sur la justification par la foi seule, mais les œuvres comme fruit d’une vie véritablement renouvelée.

L’Apocalypse

Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, résume les thèmes centraux du Nouveau Testament dans un cadre eschatologique. Il exhorte avec insistance à la crainte de Dieu et montre les conséquences d’une vie dans le péché, pouvant aller jusqu’à la perte du salut. En même temps, l’amour de Dieu se manifeste à travers le salut définitif des croyants qui triomphent et restent fidèles. L’Apocalypse souligne que le salut éternel exige une vie active et victorieuse dans la foi.

3       Salut et perte possible du salut :
    Enseignements généraux du Nouveau Testament

3.1 Le chemin de l’Esprit et de la suite du Christ vers le salut éternel

L’étude des enseignements communs au Nouveau Testament confirme les résultats obtenus jusqu’à présent :

La foi en Jésus-Christ est un chemin long et difficile qui nous mène à la couronne de la vie éternelle. Ce chemin exige non seulement un bon départ, mais aussi une persévérance et une patience constantes. Grâce à l’aide surnaturelle de Dieu que nous donne le Saint-Esprit, nous sommes capables de surmonter les défis de la foi et d’atteindre le but. Les thèmes les plus importants sont les suivants :

L’amour irrésistible de Dieu comme motivation

L’amour de Dieu, que nous rencontrons lors de notre conversion, est le fondement de notre foi. Il nous accorde le pardon de nos péchés et nous motive à poursuivre notre cheminement dans la foi. Même si nous trébuchons et tombons, nous savons que nous pouvons à tout moment venir à Dieu pour être purifiés. L’amour et la grâce incommensurables de Dieu sont notre motivation pour courir fidèlement jusqu’à la fin.

Le Saint-Esprit, que nous avons reçu lors de notre nouvelle naissance, est notre source de force quotidienne. Grâce à lui, nous sommes capables de rester fidèles sur le chemin de la foi.

Assiduité, persévérance et patience : le chemin vers le but

Une vie dans la foi exige de la patience, de la persévérance et de la discipline. Nous sommes appelés à persévérer et à tenir bon dans les moments difficiles. Ceux qui supportent patiemment les épreuves et font leurs preuves seront finalement récompensés par la vie éternelle, comme Dieu l’a promis à ceux qui l’aiment. Cette persévérance nous aide à terminer la course jusqu’au but et à recevoir la couronne de la victoire.

La mort expiatoire de Jésus et sa résurrection

La mort de Jésus sur la croix et sa résurrection au bout de trois jours sont le fondement de la foi chrétienne. Grâce à cette mort expiatoire, nous sommes réconciliés avec Dieu et obtenons le pardon de nos péchés. La foi en Jésus, qui est mort et ressuscité pour nous, est la base sur laquelle nous construisons notre vie.

Fruit pour Dieu : une mesure du véritable salut

Le véritable salut se manifeste dans le fruit que nous produisons pour Dieu. Jésus a dit dans : « Celui qui vit en étroite communion avec le Christ mènera une vie fructueuse, car il puise sa force dans cette communion. Ce fruit est la conséquence naturelle d’une vie rachetée et se manifeste dans les bonnes œuvres et le service rendu aux autres.

L’amour fraternel et le pardon : fondement de la vie en communauté

Une autre caractéristique d’une vie chrétienne fidèle est l’amour pour nos frères et sœurs dans la foi. Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres, comme il nous aime. L’amour mutuel entre croyants est une caractéristique centrale du discipulat – il doit être aussi fort que l’amour du Christ lui-même. Cet amour se manifeste dans la volonté de pardonner et de s’encourager mutuellement.

Humilité et amour de Dieu : conditions pour être disciple

Suivre Jésus exige de l’humilité. Jésus a enseigné que les plus grands dans le royaume de Dieu sont les humbles. La véritable grandeur ne se manifeste pas dans la domination sur les autres, mais dans le service et la volonté de s’engager pour les autres. Cette humilité se manifeste dans la volonté de servir Dieu et les autres avec amour.

L’amour de Dieu doit être le plus grand amour de notre vie. Il est le fondement de notre vie de disciples et de notre obéissance à ses commandements.

La gestion de l’argent et la pureté sexuelle

La gestion de l’argent exige que nous aimions Dieu plus que l’argent. Jésus nous exhorte : un homme ne peut pas poursuivre deux objectifs contradictoires, il sera toujours plus attaché à l’un qu’à l’autre. Nous sommes appelés à gérer l’argent de manière responsable et à l’utiliser comme un outil que Dieu nous a confié pour bâtir son royaume.

La pureté sexuelle est également un élément central de la vie chrétienne. Dieu nous dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit et que nous devons éviter le péché sexuel afin de préserver notre pureté.

Garder une conscience intacte

Il est essentiel que nous gardions une conscience intègre, car notre conscience est une référence intérieure pour notre comportement. Dans  il est dit : « Une foi solide et une conscience pure sont indissociables, car elles aident à vivre en accord avec la vérité. » Une conscience pure nous aide à vivre dans la vérité et à rester obéissants devant Dieu.

L’importance de la mission et de l’évangélisation

Une personne rachetée a pour mission d’annoncer l’Évangile. Dans , Jésus nous donne la mission : la mission de transmettre la foi s’applique à tous les disciples du Christ – ils doivent conduire les autres à la communion avec Dieu. Chaque croyant est appelé à répandre l’Évangile et à aider les autres à venir également à la foi en Jésus.

La purification continue par la grâce de Dieu

Même si nous restons fidèles dans la foi, nous trébucherons toujours. Mais dans tout cela, nous pouvons savoir que l’amour et la grâce de Dieu sont toujours à notre disposition. Dieu reste fidèle et juste – celui qui vient à lui et confesse ses péchés et ses erreurs connaît le pardon et la purification. Nous pouvons toujours venir à Dieu et nous laisser purifier – non pas parce que nous le méritons, mais parce que Dieu nous pardonne.

Romains 2, 6-7 Slt
[Dieu] 6 qui rendra à chacun selon ses œuvres : 7 à ceux qui, avec persévérance, font le bien, pour obtenir la gloire, l’honneur et l’immortalité, la vie éternelle.

1 Tim 2, 14-15 F
[mais elles seront sauvées si elles] demeurent dans la foi et dans l’amour, et mènent une vie sainte avec sagesse/modestie.

Jc 1, 12 Slt
12 Heureux l’homme qui supporte l’épreuve, car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.

1 Jean 1, 9 Slt
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité.

1 Pierre 5, 2-4 Slt
[Exhortation aux anciens] 2 Paissez le troupeau de Dieu qui est parmi vous, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; 3 non comme dominant sur ceux qui vous sont confiés, mais en étant les modèles du troupeau. 4 Alors, lorsque le bon berger apparaîtra, vous recevrez la couronne incorruptible de gloire.

Ap 3, 11 Slt
11 Voici, je viens bientôt ; retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.

Ap 2, 10 Slt
10 Ne crains rien de ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera certains d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez dix jours d’angoisse. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.

3.2 Le chemin de la « chair » qui mène du salut au jugement et à la perdition

La grande vue d’ensemble du chemin de la « chair » qui mène du salut
vers le jugement et la perdition montre :

La grâce de Dieu – Un cadeau qui ne doit pas être méprisé

Dans son amour infini, Dieu nous a appelés et sauvés par pure grâce à travers Jésus-Christ. Mais cette grâce n’est pas un blanc-seing pour persister dans une vie charnelle. Celui qui se livre au péché, aime le monde ou édulcore l’Évangile, non seulement méprise l’amour de Dieu, mais en abuse et met en péril son propre salut. Les vrais disciples de Jésus demeurent dans sa grâce, s’attachent à lui et se laissent transformer par son Esprit.

Le danger mortel d’oublier la grâce de Dieu

Notre foi et notre service pour Christ ne sont pas vains, tant que nous y restons attachés. Mais ceux qui se détournent du véritable Évangile ou mènent une vie sans repentance reçoivent la grâce de Dieu en vain. Les Écritures mettent en garde contre le fait d’oublier l’amour et la grâce de Dieu et de retomber dans les œuvres de la chair. Une foi sans purification et sanctification continues est morte.

Celui qui se livre consciemment au péché et ne se repent pas montre qu’il n’apprécie pas la grâce de Dieu. Jésus nous a sauvés, mais il attend de nous que nous restions en lui et avec lui. Celui qui ne se laisse pas guider par l’Esprit de Dieu, mais choisit la voie de la chair, rejette en fin de compte l’amour qui l’a autrefois sauvé.

Avertissement sérieux : la tiédeur et le péché conscient séparent de Dieu

Il est possible de commencer avec Jésus, mais de ne pas atteindre le but. Celui qui devient tiède et ne se repent pas sera vomi par Jésus. Suivre Jésus exige de la vigilance et de la constance, surtout dans les moments d’épreuve. Celui qui se tourne vers le monde, le suit et ignore les commandements de Dieu, méprise l’amour par lequel il a été sauvé et met en péril son salut.

Le péché conscient et persistant est particulièrement mortel. Ceux qui ne sont pas prêts à rompre avec leur ancienne vie, ceux qui relèguent Dieu et ses commandements au second plan, se rendront compte un jour qu’ils se sont éloignés de la grâce de Dieu. L’amour qui les a autrefois sauvés a été méprisé et, au final, abusé. Jésus n’a aucune communion avec ceux qui vivent dans une rébellion consciente contre lui.

La véritable récompense : une vie pour Dieu et non pour soi-même

Dieu récompense ceux qui vivent par amour pour lui et restent dans sa volonté. Ceux qui mettent leurs talents au service du Seigneur, restent fermes dans la souffrance et servent de manière désintéressée recevront une grande récompense au ciel. Mais ceux qui n’agissent que pour leur propre reconnaissance ou qui n’utilisent pas les possibilités que Dieu leur a données non seulement ne recevront aucune récompense, mais perdront leur vie éternelle.

Les véritables disciples de Jésus comprennent que leur vie ne leur appartient pas, mais appartient à Dieu. Ceux qui se laissent à nouveau piéger par les désirs du monde agissent non seulement contre les commandements de Dieu, mais montrent également qu’ils n’honorent plus l’amour de Dieu. Une vie pour soi-même est une vie contre Dieu.

La destruction causée par la vie charnelle

Dieu nous a renouvelés en Christ, mais la chair reste un ennemi qui veut nous faire reculer. Ceux qui cèdent à la chair, qui placent leurs désirs au-dessus de Dieu, mourront spirituellement. La Bible dit clairement que ceux qui vivent selon la chair n’hériteront pas du royaume de Dieu. Ainsi, ceux qui choisissent consciemment de s’opposer à l’Esprit de Dieu rejettent non seulement sa direction, mais se moquent aussi de la grâce qui les a sauvés autrefois.

Jésus attend de nous que nous prenions notre croix chaque jour, que nous renoncions à nous-mêmes et que nous le suivions. Ceux qui choisissent plutôt une vie selon la chair oublient l’amour incommensurable qui les a sauvés autrefois et finissent par en abuser en l’utilisant à leurs propres fins.

Le danger de la séduction et du faux évangile

Un faux évangile tue. Seul l’évangile pur et authentique de Jésus-Christ mène à la vie. Ceux qui se laissent séduire par des doctrines erronées ou des philosophies mondaines s’éloigneront de Dieu. Il est particulièrement dangereux d’édulcorer l’évangile et d’ignorer la sainteté de Dieu . Un évangile sans repentance, sans sanctification et sans obéissance au Christ n’est pas un évangile. Quiconque s’accroche à autre chose méprise la vérité et se perd.

L’amour du monde mène à la perdition

« Nul ne peut servir deux maîtres. » Celui qui aime le monde perd la vie éternelle. Les Écritures mettent en garde contre le danger de se laisser envahir par les désirs de ce monde. La cupidité, la soif de gloire, le confort et la réalisation de soi sont des pièges trompeurs qui détournent le regard de Dieu. Celui qui place ces choses au-dessus de Jésus méprise l’amour qui l’a sauvé autrefois et périra avec le monde.

Beaucoup commencent avec le Christ, mais les soucis de ce monde étouffent leur foi. Les tentations de la vie, la course aux biens matériels et le désir de reconnaissance font perdre de vue à beaucoup le véritable trésor. Mais au final, une seule chose compte : celui qui reste fidèle jusqu’à la fin sera sauvé.

Grâce et restauration – le cœur de Dieu pour ses enfants

Notre cheminement à la suite du Christ ne repose pas sur une perfection sans péché, mais sur notre grande ligne de vie. Chaque jour nous offre la possibilité de nous laisser purifier par Dieu – des choses qui l’attristent, mais qui n’affectent pas notre salut en Christ. Mais même si nous nous éloignons tellement de Dieu que, comme le fils prodigue ou la brebis perdue, nous quittons le refuge sûr que sont le Père ou le bon berger, son amour reste inchangé. Il attend avec la plus grande joie de nous accueillir à nouveau et de nous restaurer complètement. Sa grâce n’est pas un passe-droit pour pécher, mais elle est inépuisable pour tous ceux qui reviennent repentants.

Conclusion : rester vigilant et honorer l’amour de Dieu

Notre vie est un don de Dieu, racheté par le sang de Jésus. Nous ne devons pas mépriser son amour en nous adonnant au péché ou en choisissant la voie de la chair. Quiconque se détourne de Dieu, abuse de la grâce qui l’a autrefois sauvé et met en péril son avenir éternel.

Mais la grâce de Dieu reste plus grande que nos échecs. Ceux qui se sont égarés peuvent toujours revenir vers lui. Tout comme le père a accueilli le fils prodigue, Dieu accueille avec joie tous ceux qui se tournent vers lui avec repentir.

C’est pourquoi nous devons rester vigilants, nous attacher au Christ et aimer Dieu plus que tout autre chose. Seuls ceux qui gardent la foi jusqu’à la fin recevront la couronne de vie. Car l’amour de Dieu est fidèle, mais il exige de nous que nous lui restions fidèles.

4       Récompense et rang au ciel

La récompense au ciel est réservée exclusivement à ceux qui ont été sauvés par la grâce de Jésus-Christ. Ils ont la vie éternelle depuis le commencement.

Les non-sauvés ne sont pas seulement perdus, mais ils accumulent la colère pour l’éternité à cause de leurs péchés. L’intensité de leur mauvaise conduite détermine la mesure de leur salaire négatif dans l’éternité.

Pour ceux qui ont été sauvés par la grâce, qui vivent avec et pour le Christ, la règle suivante s’applique :
La vie éternelle est la récompense de ceux qui aiment Dieu et qui montrent cet amour à travers leur vie et leur service pour lui. Nos motivations intérieures sont ici déterminantes. Tout ce que nous faisons par amour et pour la gloire de Dieu sera récompensé par lui.

Une grande récompense dans la vie éternelle attend les croyants qui utilisent leurs talents généreusement et fidèlement pour Dieu, qui souffrent pour le Christ ou pour la justice et qui pratiquent l’amour de leurs ennemis. Cependant, les actions accomplies principalement pour leur propre reconnaissance et non pour le Seigneur n’apportent aucune récompense.

Oui, nous pouvons vouloir être grands dans le royaume des cieux, mais le chemin pour y parvenir est de SERVIR, de faire nous-mêmes ce que nous disons et enseignons, et de souffrir pour le Christ. Et pourtant, nous pouvons être tout à fait détendus et n’avons pas besoin de nous engager dans une apparente lutte de pouvoir sur . Au final, le classement dans les cieux sera tel que le Père céleste l’a prévu.

Celui qui ne fait rien des possibilités que Dieu lui a données pour le Seigneur non seulement ne recevra aucune récompense, mais perdra aussi la vie éternelle et subira le même sort que les incroyants. Même celui qui, bien qu’étant au service de Dieu, se sert davantage lui-même que Dieu, n’est pas ou ne sera pas sauvé.

Romains 2, 6-8 Slt
[Dieu] 6 qui rendra à chacun selon ses œuvres : 7 à ceux qui, par la persévérance dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité, la vie éternelle ; 8 mais à ceux qui sont égoïstes, désobéissants à la vérité et obéissants à l’injustice, la colère et la fureur !

2 Corinthiens 9, 6 Meng
6 Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.

Mt 6, 1 Meng
1 Prenez garde de ne pas pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; sinon, vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux.

Col 3, 23-25 Slt
23 Et tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, 24 sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de votre héritage, car vous servez le Christ, le Seigneur ! 25 Mais celui qui fait le mal recevra le mal qu’il a fait, et il n’y a pas d’acception de personne.

Lc 6, 22-23 + 35 Meng
Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour ! Alors votre récompense sera grande.

Rm 2, 4-7 ; Lc 19, 16-19 ; Mt 25, 25-30 ; 2 Co 9, 6 ; Mt 6, 1 ; Mt 20, 20-28 ; 1 Co 4, 5 ; Ap 22, 11-12 ; Luc 6, 22-23 + 35 ; Col 3, 23-25 ; 1 Corinthiens 3, 11-15 ; Matthieu 7, 21-23 ; Matthieu 5, 19

5       Ma préservation sur le chemin du salut éternel

Dans sa miséricorde et sa fidélité, Dieu veille à notre préservation sur le chemin du salut éternel. Et celui qui suit Jésus et fait appel à sa grâce (ses moyens de grâce) parvient à coup sûr au salut éternel.

La préservation par Dieu

Notre préservation sur le chemin du salut éternel

Quel Dieu merveilleux ! Notre salut n’est pas notre propre œuvre, il est entre ses mains. Il nous tient fermement, nous guide et nous préserve jusqu’à notre destination.

Phil 1, 6 Slt
Je suis également convaincu que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre la mènera à son terme jusqu’au jour de Jésus-Christ.

Dieu est notre protecteur

Dieu lui-même veille à ce que nous restions sur le chemin du salut. Personne ne peut nous séparer de lui : Jn 10, 29. Sa main nous tient en sécurité !

La grâce nous porte

Notre salut est une grâce – il a commencé avec l’amour de Dieu et durera jusqu’à la fin : Eph 2, 8.

Jésus intercède pour nous

Nous ne sommes pas seuls – notre grand prêtre vit pour intercéder en notre faveur : Hébreux 7, 25. Il se bat pour nous !

La fidélité de Dieu nous soutient

Il reste fidèle, même lorsque nous vacillons : 2 Thessaloniciens 3, 3 ; 2 Timothée 2, 13.

Dieu utilise les défis pour nous fortifier

Les moments difficiles ne sont pas une punition, mais un signe de son amour : Hébreux 12, 6.

Il nous mène à bon port !

Romains 8, 38-39 Slt
Car je suis persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les principautés ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, 39 ni les hauteurs ni les profondeurs ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Il nous a équipés de tout ce dont nous avons besoin pour rester fidèles. Ceux qui s’attachent à lui atteindront leur but en toute sécurité.

2 Pierre 1, 3 Slt
Car sa divinité nous a donné tout ce qui sert à la vie et à la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et sa vertu.

Protection par l’Église du Christ

Dieu ne nous a pas appelés à être des combattants solitaires, mais des membres d’un seul corps, l’Église du Christ. Par ses encouragements, ses exhortations, sa direction spirituelle et sa vigilance commune, l’Église nous aide à rester sur le chemin du salut. Ceux qui se détournent de l’Église s’exposent au danger de se refroidir spirituellement et de s’éloigner de la foi. Dieu nous préserve en nous ancrant dans la communion des saints.

Hébreux 10, 25 Slt
N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude, mais encourageons-nous mutuellement, d’autant plus que vous voyez approcher le jour !

La préservation par l’encouragement et l’exhortation

Personne ne peut suivre seul le chemin de la foi – nous avons besoin de frères et sœurs qui nous encouragent, mais aussi qui nous exhortent lorsque nous trébuchons . Une communauté saine est un lieu de correction et de renforcement mutuels. Sans réprimande et encouragement aimants, l’individu devient aveugle à ses propres erreurs et met sa course en danger. Dieu utilise nos frères et sœurs pour nous garder fidèles.

1 Thessaloniciens 5, 11 Slt
C’est pourquoi exhortez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà.

La préservation par la consolation et l’encouragement dans les moments difficiles

Lorsque des épreuves et des tribulations surviennent, nous avons besoin de frères et sœurs qui nous consolent et nous fortifient dans la vérité. La communauté est le lieu où nous sommes encouragés à persévérer et à ne pas désespérer. La communion et la prière nous fortifient afin que nous restions fermes : 2 Corinthiens 1, 3-4

L’obéissance de la foi comme salut pour les autres

Notre foi n’influence pas seulement nous-mêmes, mais aussi les autres. Si quelqu’un reste fidèle, cela peut contribuer au salut d’un autre. Comme une lumière dans l’obscurité, la foi d’un individu aide les autres à trouver le bon chemin : Phil 1, 14

La préservation par la discipline communautaire – une protection contre les égarements

Une attitude juste et aimante envers le péché au sein de la communauté protège les croyants contre la séduction. Ceux qui vivent dans le péché conscient mettent non seulement leur propre vie en danger, mais aussi celle des autres. La discipline communautaire sert à préserver la pureté de la foi et à corriger les égarements : 1 Co 5, 12-13

Préservation par la vigilance mutuelle

Les chrétiens sont appelés à veiller les uns sur les autres. Lorsque nous nous endormons spirituellement, nous avons besoin de frères et sœurs qui nous réveillent. L’exhortation mutuelle nous aide à rester fidèles et à ne pas nous écarter de la vérité : Hébreux 3, 13

Soumission à une direction spirituelle

Dieu met en place des bergers et des dirigeants qui assument la responsabilité de la communauté. Ceux qui se soumettent à une direction spirituelle bénéficient de protection, de conseils et d’un encouragement spirituel. Un dirigeant ne doit pas régner, mais servir dans l’esprit du Christ : Hébreux 13, 17

Préservation par un enseignement sain et des enseignants selon la Parole de Dieu

Les faux enseignements détruisent la foi. Une communauté reste préservée si elle s’en tient à un enseignement sain et conforme aux Écritures. Dieu donne à sa communauté des enseignants qui interprètent fidèlement sa parole et la préservent de la séduction : 2 Timothée 4, 3-4

Préservation par de bons exemples

C’est par ce que nous voyons que nous apprenons le plus. Les bons exemples dans l’Église nous aident à rester fidèles dans la foi. Ceux qui sont mûrs spirituellement doivent donner l’exemple aux autres afin qu’ils puissent grandir dans la foi : 1 Corinthiens 11, 1

Conclusion : l’Église est l’instrument de Dieu pour la préservation

Celui qui s’ancre dans l’Église du Christ reste non seulement fortifié, mais aussi préservé spirituellement. L’encouragement, la correction, la direction spirituelle et un enseignement sain nous aident à rester sur le chemin du salut.

Éphésiens 4, 16 Slt
C’est à partir de lui que tout le corps, bien coordonné et bien uni ensemble par toutes les articulations qui le soutiennent, grâce à l’action de chaque membre, réalise sa croissance pour s’édifier lui-même dans l’amour.

La préservation de l’Église du Christ sur le chemin du salut vers l’éternité

La vocation et l’achèvement de l’Église en tant qu’épouse du Christ

L’Église du Christ est l’Épouse de Jésus-Christ, appelée par Dieu, qu’il s’est préparée pour lui-même, pure et irréprochable.

Éphésiens 5, 25-27 Slt
Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier, en la purifiant par le bain d’eau dans la parole, afin de la présenter à lui-même comme une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.

L’Église dans son ensemble, en tant que corps du Christ sur terre, ne périra JAMAIS, mais arrivera à la fin auprès du Christ dans les cieux, héritera du royaume avec lui et régnera pour l’éternité.

Mt 16, 18 Slt
Mais moi aussi, je te dis : tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.

Ap 19, 7-8 Slt
Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée. Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, pur et resplendissant ; car le fin lin, c’est la justice des saints.

La communauté locale de Jésus – La succession à la croisée des chemins

Mais qu’en est-il de chaque communauté locale ? Son existence éternelle et sa vie spirituelle ne sont en aucun cas garanties.

Jésus exige la sanctification et la discipline au niveau de l’Église locale, c’est-à-dire la séparation de toute personne qui persiste dans le péché sans se repentir (Mt 18, 17 ; Lc 9, 60), sinon le péché imprègne toute l’Église (1 Co 5, 6-7). De plus, Jésus explique sans ambiguïté quelles sont les conséquences lorsqu’une communauté locale abandonne son premier amour, ne préserve pas la pureté de la doctrine et renonce à la discipline communautaire : la mort spirituelle menace, le chandelier est retiré et la communauté est finalement vomie de sa bouche (Ap 2, 4-5 ; Ap 3, 16).

Ap 3, 1-2 Slt
1 Écris à l’ange de l’Église de Sardes : Voici ce que dit celui qui possède les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je connais tes œuvres : tu passes pour être vivant, mais tu es mort. 2 Réveille-toi et fortifie ce qui reste et qui est sur le point de mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant Dieu.

Ap 2, 4-5 Slt
Mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi et pratique tes premières œuvres. Sinon, je viendrai à toi rapidement et j’ôterai ton chandelier de sa place, si tu ne te repens pas.

Ap 3, 16 Slt
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

La préservation de l’Église locale sur le chemin du salut

a) Préservation contre la séduction par un faux évangile

Les premières communautés ont déjà dû lutter contre les séductions. Paul met en garde contre le fait qu’un faux évangile, qui ne proclame pas le véritable salut par Jésus-Christ, peut corrompre la communauté.

Gal 1, 6-9 Meng
6 Je m’étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour vous tourner vers un autre évangile, 7 alors qu’il n’y en a pas d’autre ; mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’évangile de Christ. 8 Mais même si nous-mêmes ou un ange venu du ciel vous annonçait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit ! 9 Comme nous l’avons déjà dit, je le répète encore une fois : « Si quelqu’un vous annonce un autre évangile que celui que vous avez reçu (de moi), qu’il soit maudit ! »

Préservation : les anciens et les dirigeants doivent veiller sur la doctrine salvatrice, l’enseigner sans la dénaturer et la vivre de manière exemplaire. (Tite 1, 9)

b) Préservation du sommeil spirituel et de la tiédeur

La tiédeur spirituelle est un danger sérieux.

Apocalypse 3, 16 Slt S
o, parce que tu es tiède, ni froid ni chaud, je te vomirai de ma bouche.

Préservation : L’Église doit être vigilante et se préserver dans son premier amour (Ap 2, 4-5).

c) Préservation du péché et absence de discipline communautaire

Le péché dans la vie des individus peut souiller toute la communauté et la séparer de Dieu.

1 Corinthiens 5, 6-7 Slt
Votre gloire n’est pas bonne ! Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Purifiez-vous donc du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain. Car notre Pâque, le Christ, a été immolé pour nous.

Préservation : la sainteté vécue et la discipline communautaire sont nécessaires (2 Tim 4, 2).

d) Préservation par la direction spirituelle

Une direction faible est souvent le début de l’apostasie.

Actes 20, 28 Slt
Veillez donc sur vous-mêmes et sur tout le troupeau, au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis comme surveillants, pour paître l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang.

Préservation : les dirigeants doivent aimer la Parole et mener une vie exemplaire. (1 Tim 3, 1-7 ; 1 Tim 4, 16)

Conclusion

L’Église dans son ensemble, ceux qui ont vaincu et sont restés fidèles au Christ, existera pour l’éternité. Mais chaque Église locale est engagée dans un combat spirituel à mort. La vigilance, un enseignement sain, la discipline ecclésiastique et la direction spirituelle sont les clés qui permettent à l’Église locale de rester sur le chemin du salut vers l’éternité.

Faux enseignement : les premières communautés étaient déjà menacées par de faux évangiles. Paul maudit tout autre message que celui de la grâce en Christ, car il signifie la mort spirituelle (Gal 1, 6-9). C’est pourquoi les anciens et les dirigeants doivent veiller sur l’enseignement salvateur et le vivre de manière exemplaire ( ) (Tite 1, 9).

La tiédeur spirituelle est tout aussi dangereuse. Une communauté tiède sera vomie de la bouche de Jésus. C’est pourquoi la communauté doit rester vigilante et maintenir sa vie spirituelle vivante en Jésus (Ap 2, 4-5).

Le péché des individus souille toute l’Église. Ce n’est qu’en se purifiant de ce péché que l’Église restera sur le chemin de la vie. Si le péché est toléré de manière persistante, la mort est déjà dans le pot de l’Église. C’est pourquoi la sainteté et la discipline ecclésiastique sont nécessaires (2 Tim 4, 2).

Une direction faible ou non spirituelle est souvent le début de l’apostasie, qui aboutit à la ruine spirituelle de toute l’Église. Les dirigeants doivent aimer la Parole et être des modèles (1 Corinthiens 5, 6-7 ; Actes 20, 28).

L’Église subsistera, mais chaque Église locale est engagée dans un combat spirituel. La vigilance, l’enseignement, la discipline ecclésiastique et la direction spirituelle sont les clés qui permettent à l’Église du Christ de rester sur le chemin du salut.

Victoire sur les épreuves – Rester ferme sur le chemin étroit

Le chemin de la foi n’est pas une promenade de santé – les épreuves, les tentations et les résistances en font partie. Mais Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin pour rester fermes. Grâce à son amour, sa joie, sa protection et sa force, nous pouvons être victorieux.

1 Corinthiens 10, 13 Psaume
Vous n’avez été éprouvés que par des tentations humaines ; mais Dieu est fidèle, il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces, mais avec la tentation, il vous donnera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.

L’amour de Dieu est notre bouclier

L’amour de Dieu est plus qu’un sentiment, c’est notre protection la plus puissante. Celui qui demeure en lui ne peut être ébranlé, car il sait que rien ne peut l’arracher de la main de Dieu. Son amour nous aide à surmonter toutes les épreuves.

Romains 8, 39 Slt
Ni les hauteurs, ni les profondeurs, ni aucune autre créature ne peuvent nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ, notre Seigneur !

La joie dans le Seigneur est notre force

Il y a beaucoup de soucis dans le monde, mais la véritable force vient de la joie dans le Seigneur. Ceux qui restent près de lui connaissent une force et une constance surnaturelles. Notre joie ne dépend pas des circonstances, mais de lui.

Néhémie 8, 10 Slt
Ne vous affligez pas, car la joie du Seigneur est votre force !

N’ayez pas peur : nous n’y arrivons pas par nos propres forces, mais par lui !

La peur de l’échec empêche beaucoup de gens de vivre courageusement pour Dieu. Mais Dieu n’attend pas de nous que nous réussissions par nos propres forces – il nous donne lui-même ce dont nous avons besoin. Ceux qui s’appuient sur lui s’en sortiront !

Phil 4, 13 Slt
Je peux tout par celui qui me fortifie, le Christ !

Se préserver de la fierté et du jugement

L’autosatisfaction et les jugements arrogants sur les autres peuvent nous détourner du chemin étroit. Dieu nous préserve si nous restons humbles et fixons notre regard sur lui au lieu de juger les autres. Il voit le cœur, et lui seul juge avec justice.

Jc 4, 6 Slt
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.

Victoire sur l’adversaire – Résister à l’ennemi

Le diable veut nous faire tomber par des mensonges, la peur et le doute. Mais ceux qui se soumettent à Dieu et lui font confiance peuvent résister. Nous ne combattons pas seuls – Christ a déjà remporté la victoire !

Jacques 4, 7 Slt
Soumettez-vous donc à Dieu ! Résistez au diable, et il fuira loin de vous !

Résumé :
Ma préservation sur le chemin du salut éternel

L’Église dans son ensemble, ceux qui ont vaincu et sont restés fidèles au Christ, existera pour l’éternité. Mais chaque Église locale est engagée dans un combat spirituel à mort. Un amour constant pour Jésus, la vigilance, un enseignement sain, la discipline ecclésiastique et la direction spirituelle sont les clés qui permettent à l’Église locale de rester sur le chemin du salut vers l’éternité.

Dieu nous préserve, en tant que membres du Christ, sur notre chemin vers l’éternité par sa fidélité et sa grâce inébranlables. Notre salut ne repose pas sur nos propres performances, mais sur l’amour et le sacrifice de Jésus. Il n’attend pas de nous la perfection, mais un cœur qui lui reste obéissant et qui vit près de lui. Sa grâce nous donne la possibilité de nous repentir et nous fortifie pour rester fermes même dans les moments difficiles.

Dieu utilise sa Parole, la prière, son enseignement et ses guides spirituels pour nous maintenir sur le droit chemin. Celui qui prend sa Parole au sérieux et agit en conséquence se protège du mal. Mais la préservation ne se fait pas automatiquement, elle exige notre engagement actif. La vigilance spirituelle, un bon enseignement et l’exhortation sont essentiels. La paresse et la négligence mettent en danger notre salut, tandis qu’une vie dans une sainte crainte nous conduit en toute sécurité à notre destination.

Le plus grand danger réside dans l’orgueil et le péché persistant. Ceux qui se fient à leurs propres accomplissements s’éloignent de Dieu. Mais le véritable amour pour Jésus se manifeste dans une vie qui lui fait confiance et agit selon sa volonté. Il faut résister fermement au péché, car il détruit notre intégrité spirituelle. Ceux qui s’y adonnent mettent en péril leur relation avec Dieu.

Nous sommes appelés à veiller les uns sur les autres, à nous aimer et à nous fortifier mutuellement afin d’atteindre ensemble la gloire éternelle. La formation de responsables spirituels qui aiment la Parole de Dieu, la préservent et l’enseignent est décisive pour la préservation de l’Église. Les anciens et les responsables ont la tâche responsable de veiller sur l’enseignement salvateur du seul véritable Évangile, de l’enseigner et de le vivre de manière exemplaire. Une communauté qui s’éloigne du cœur du seul et unique véritable Évangile et se tourne, en paroles et en actes, vers un faux évangile, tombe hors de la grâce de Dieu – comme presque les Galates – et perd son salut. Il y aura donc des communautés qui, en apparence, ressembleront encore à la communauté de Jésus, mais qui, en réalité, seront mortes et seront vomies par Jésus de sa bouche.

La discipline communautaire prescrite par Jésus sert à notre guérison et à notre avertissement. Une communauté qui la met en œuvre avec attention et fidélité se préserve du jugement de son Seigneur et aide ceux qui ont été corrigés à rester sur le chemin de l’éternité. Mais la protection décisive contre de telles évolutions ou la restauration après une apostasie déjà survenue réside dans la repentance et le retour au véritable Évangile de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Cela implique une attitude de crainte de Dieu qui évite le péché, l’arrogance et la recherche de ses propres ambitions. Il s’agit plutôt de redécouvrir le premier amour pour Jésus et d’orienter sa propre vie vers le don de soi à lui. Les dirigeants et les frères et sœurs dans la foi qui ont péché doivent être amenés à se repentir avec amour, par des exhortations et des paroles claires, afin que l’Église, en tant que corps du Christ, soit préservée dans la vérité, la pureté et la fidélité.

La fidélité de Dieu est notre sécurité. Il ne nous laisse pas être éprouvés au-delà de nos forces et nous donne la possibilité de nous repentir. En même temps, il nous exhorte à être vigilants, à prier et à attendre activement son retour. Ceux qui restent près de lui font l’expérience de sa grâce protectrice d’une manière particulière.

Le combat spirituel est réel. L’ennemi tente de saper notre foi et de nous conduire ainsi à la mort spirituelle. Mais par la parole de Dieu, la prière et l’humilité, nous pouvons résister à ses attaques. L’armure de Dieu nous protège, tandis que la prière nous maintient proches de Christ.

En fin de compte, la protection de Dieu et notre dévouement vont de pair. Notre salut repose sur son amour et sa fidélité, mais c’est à nous de rester en lui, de nous laisser purifier et de garder sa parole. Ceux qui restent en Jésus, le suivent et écoutent sa voix atteindront certainement leur but : la gloire éternelle.

6       Les limites du salut

1. Les limites du salut et l’amour immuable de Dieu

Le salut est un don de Dieu qui trouve son origine dans son amour. Il ne veut pas que quiconque périsse (2 Pierre 3 : 9), mais que tous se repentent et trouvent la vie éternelle. Néanmoins, il incombe à chacun de rester sur le chemin étroit de la vie.

  • Les péchés de la parole et leurs conséquences : même si des paroles irréfléchies peuvent attrister le Saint-Esprit, Dieu, dans sa fidélité, reste prêt à pardonner (1 Jean 1, 9).
  • Perte du salut par une apostasie consciente : celui qui reste endurci de manière permanente risque son salut – mais la main de Dieu reste tendue tant que quelqu’un est prêt à se repentir.
  • Il reste fidèle : même si nous sommes infidèles, il reste fidèle (2 Timothée 2, 13). Sa grâce est plus grande que nos faiblesses, et il se bat pour nous afin que nous ne soyons pas perdus.

2. L’espace de grâce de Dieu et ses larges limites

Dieu donne à ses enfants l’espace nécessaire pour se repentir et fait preuve de patience sur le chemin de la foi. Il connaît nos combats et ne nous abandonne pas tant que nous ne le rejetons pas consciemment.

  • Les étapes de l’escalade de la chute : même lorsque les croyants trébuchent, la grâce de Dieu les soutient. Il les relève tant qu’ils restent disposés à se repentir.
  • Exemples tirés de la Bible :
    • Les Galates vacillaient dans leur foi, mais Paul s’est battu pour eux, car Dieu ne voulait pas les abandonner.
    • Les Corinthiens vivaient dans le désordre, mais Dieu a œuvré à leur restauration par l’intermédiaire de Paul.
  • Rester en Christ : Dieu nous fortifie afin que nous restions en Christ. Mais celui qui se sépare consciemment et définitivement de lui sort de sa grâce salvatrice – pourtant, jusqu’à son dernier souffle, son appel au retour demeure.

3. Certitude du salut et responsabilité – L’intérêt de Dieu pour notre salut

Le plus grand souci de Dieu est notre salut. Ceux qui lui font confiance peuvent être sûrs qu’il ne les sauve pas seulement une fois, mais qu’il les préserve aussi (Jn 10, 28-29).

  • Faire la volonté de Dieu : non pas comme un fardeau, mais par amour pour lui (Mt 7, 21).
  • Les fruits nécessaires au salut : l’amour pour les frères et sœurs dans la foi, l’humilité, le pardon et la fidélité.
  • Ce qui nous soutient : ce n’est pas notre performance, mais la fidélité de Dieu. Même lorsque nous tombons, il nous relève – tant que nous ne rejetons pas consciemment son action salvatrice.

4. Le fils prodigue – la fille prodigue :
     les bras ouverts de Dieu pour ceux qui reviennent

Même si quelqu’un s’éloigne de Dieu, son cœur de père reste plein d’amour.

  • Dieu n’abandonne personne prématurément ! Celui qui s’éloigne est spirituellement mort, mais Dieu le cherche.
  • La joie céleste pour chacun qui revient : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue ! » (Luc 15, 6-7).
  • Une grâce sans fin : aucun abîme n’est trop profond pour la miséricorde de Dieu.

5. La certitude du salut – La fidélité indissoluble de Dieu

Notre salut n’est pas fragile. Celui qui vit avec Dieu peut savoir qu’il est soutenu.

  • Dieu protège ses enfants : personne ne peut les arracher de sa main (Jn 10, 28).
  • Le sceau du Saint-Esprit : notre salut est assuré en Christ (Éphésiens 1, 13).
  • Dieu lui-même agit en nous : il nous donne la force de rester sur le chemin de la vie (Phil 2, 13).

6. Le signe distinctif des véritables sauvés : l’amour comme fondement

Le véritable signe des rachetés n’est pas la perfection, mais l’amour.

La puissance de Dieu triomphe du monde : notre foi est la clé pour demeurer dans sa grâce.

L’amour pour Dieu s’exprime par l’obéissance : celui qui aime Dieu observe ses commandements.

L’amour fraternel est indispensable : celui qui aime Dieu aime aussi ses frères et sœurs dans la foi.

7       Résumé, conclusions,
perspectives

7.1-5 Résumé

Le salut se produit MAINTENANT par la foi sans les œuvres, et le salut ÉTERNEL se produit par la foi qui se manifeste par les œuvres

Dans le Nouveau Testament, les mots clés grecs pour « salut » (G4991 – σωτηρία – soteria) et « sauver » (G4982 – σώζω – sozo) et leurs dérivés sont utilisés aussi bien pour le salut déjà accompli par Christ lors de notre conversion que pour le salut futur. Ce salut futur se produira lorsque Jésus reviendra et que nous passerons de cette vie terrestre marquée par les tentations à la communion parfaite de la résurrection avec lui, dans laquelle nous ne pécherons ni ne mourrons. Ce salut futur est appelé « salut éternel » dans ce livre.

Après notre premier salut, nous sommes entre-temps en route vers ce second salut éternel. Christ nous a rachetés – et il nous rachètera. Il nous a sauvés – et il nous sauvera. En guise d’acompte sur cette rédemption définitive, il nous a donné son Esprit lors de notre premier salut, gage de notre salut futur et parfait.

L’examen des 545 passages bibliques relatifs au salut dans le chapitre 2 montre que les quelque 250 passages qui traitent du premier salut sont toujours liés à la grâce, à l’acceptation et à l’élection. En revanche, les quelque 250 passages bibliques qui traitent du second salut éternel sont toujours liés à notre foi durable, visible dans nos œuvres de foi et dans nos actions.

La grâce – oui, oui et encore oui ! Mais aussi la responsabilité humaine de mener une vie qui honore Dieu grâce à cette grâce – oui, oui et encore oui !

L’Évangile n’est pas seulement la bonne nouvelle de l’amour de Dieu qui nous sauve. C’est aussi l’appel de Dieu à lui obéir désormais, car Jésus est le Seigneur. Quiconque accepte l’amour de Dieu et laisse Jésus entrer dans sa vie en tant que Seigneur dans la foi, aime Jésus. Et quiconque aime Jésus fait quelque chose pour lui. Car le langage de l’amour de Dieu est l’action.

Celui qui fait l’expérience de l’amour de Dieu et reste froid et indifférent – ou redevient insensible plus tard – s’engage sur la voie de l’abus de la grâce. Mais Dieu ne laisse pas abuser de sa grâce.

Lors du jugement dernier, qui décidera de l’obtention de la vie éternelle, il sera toujours question d’œuvres – mais sur la base d’une grâce imméritée.

Cela signifie-t-il que l’Évangile est abrogé ? Après tout, Paul prouve dans l’épître aux Romains, en particulier dans les chapitres 1 à 3, que tous les hommes sont pécheurs et qu’aucun homme n’est sauvé par ses propres œuvres. Oui, il est vain de vouloir mériter le salut par ses propres efforts. Cela vaut pour notre premier salut, l’entrée dans une relation réconciliée avec Dieu.

Mais lorsqu’il s’agit du salut définitif et éternel, Paul dit également dans l’épître aux Romains :

Romains 2, 6-8 Slt
6 [Dieu] rendra à chacun selon ses œuvres : 7 à ceux qui persévèrent dans les bonnes œuvres, en vue de la gloire, de l’honneur et de l’immortalité, la vie éternelle ; 8 mais à ceux qui sont égoïstes, désobéissants à la vérité et obéissants à l’injustice, la colère et la fureur !

Comment concilier cela ? Serons-nous finalement sauvés par nos œuvres ? La vie éternelle n’est-elle pas réservée à ceux qui croient en Jésus-Christ ?

Oui, cela va bien ensemble : ceux qui croient en Jésus-Christ sont ceux qui obéissent à la foi (Romains 1, 5). Leur vie est marquée par un trait de caractère décisif : ils font le bien avec persévérance et aspirent à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité de Dieu.

C’est la description de ceux qui ont entendu l’appel de Dieu dans l’Évangile, qui ont été rendus justes et sauvés par sa grâce et qui restent sur le chemin de l’éternité. Dieu leur donnera la vie éternelle selon leurs œuvres. Mais ces œuvres ne sont pas la cause de leur salut. Leur salut repose uniquement sur Jésus-Christ et leur foi en l’Évangile. Cependant, ils ont changé d’attitude, se sont repentis et suivent Dieu dans l’obéissance de la foi. Leurs œuvres de foi sont la conséquence de leur foi salvatrice et en même temps la condition pour qu’ils atteignent leur but. Ce n’est pas seulement un bon commencement qui sauve, mais le cheminement fidèle jusqu’à la fin.

Jésus lui-même le dit clairement : large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et nombreux sont ceux qui les empruntent. Étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie. La porte seule ne suffit pas, il faut toujours emprunter le chemin.

Jacques le confirme : la foi sans les œuvres est morte. Une telle foi ne peut sauver. La vraie foi ne devient vivante et accomplie que par les œuvres.

Les œuvres de la foi ne nous sauvent pas en soi. Mais une foi qui sauve véritablement se manifeste dans les œuvres de la foi, qui à leur tour confirment notre salut.

Selon ces deux passages, la grâce de Dieu en Jésus-Christ a quatre effets et quatre intentions pour nous, croyants, et tous font partie du plan de Dieu qui consiste à nous donner la vie éternelle. Ce chemin commence avec notre conversion, et la grâce de Dieu nous apprend

  • à servir le Dieu vivant et véritable,
  • à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines,
  • à vivre dans ce monde de manière sobre, juste et pieuse,
  • d’attendre l’heureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

Cette attente du Seigneur est-elle vraiment nécessaire au salut ? Oui, c’est une partie de notre salut ordonnée par Dieu.

Celui qui entend la parole du Christ et y croit reçoit immédiatement la vie éternelle. Il ou elle n’a pas besoin de présenter des œuvres pour être accepté(e). L’être humain est immédiatement dans une relation juste avec Dieu et est auprès de Dieu lorsqu’il meurt.

Mais celui qui ne veut pas entendre la voix du Fils de Dieu aura mené une vie mauvaise et entendra finalement le jugement de la condamnation.

Il apparaît clairement ici que l’écoute au sens biblique n’est pas une simple écoute, mais toujours une écoute pour obéir. Celui qui croit obéit, et celui qui n’obéit pas ne croit pas. C’est pourquoi le Nouveau Testament parle souvent d’« obéissance de la foi ».

La véritable foi en Jésus englobe toute la personnalité et a des conséquences claires : elle se manifeste dans le fait que nous écoutons Dieu et faisons le bien. Faire le bien – par amour pour Dieu et pour les hommes – est la norme divine pour une foi salvatrice. Celui qui vit dans cette attitude prouve l‘ ité et l’authenticité de sa foi et, parce qu’il croit vraiment, sera sauvé. Mais celui qui fait le mal ne croit pas en Jésus – et se perd. Ces personnes n’ont jamais entendu l’appel de Jésus ou s’en sont détournées.

Jn 5, 24 Slt
[Jésus-Christ dit] 24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

Jn 5, 28-29 Meng
28 Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix, 29 et en sortiront : ceux qui auront fait le bien pour la résurrection de la vie, mais ceux qui auront fait le mal pour la résurrection du jugement.

Es 50, 4-5 Slt
4 Le Seigneur Dieu m’a donné la langue d’un disciple, afin que je sache ranimer par une parole celui qui est fatigué. Il éveille matin après matin, oui, il éveille mon oreille, afin que j’entende comme les disciples [entendent]. 5 Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille, et je ne me suis pas opposé, je ne me suis pas retiré.

Mc 12, 28-31 F
Écoute, Israël : le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur seul. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force, et ton prochain comme toi-même.

3 Jn 1, 11 Meng
Bien-aimé, ne prends pas pour modèle le mal, mais le bien : celui qui fait le bien est de Dieu ; celui qui fait le mal n‘a pas vu Dieu.

Jc 2, 17 Slt
17 Il en va de même pour la foi : si elle n’est pas accompagnée d’œuvres, elle est morte en elle-même.

Hébreux 9, 28 Meng
28 De même, après avoir été offert une seule fois en sacrifice pour ôter les péchés de beaucoup, le Christ apparaîtra une seconde fois, sans rapport avec le péché, à ceux qui l’attendent, pour leur salut.

Romains 3, 28 Slt
28 Nous arrivons donc à la conclusion que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.

Romains 2, 6-8 Slt
6 qui rendra à chacun selon ses œuvres : 7 à ceux qui, par la persévérance dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité, la vie éternelle ; 8 mais à ceux qui sont égoïstes, désobéissants à la vérité et obéissants à l’injustice, la colère et la fureur !

Romains 8, 13 Slt
13 Car si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez.

Romains 2, 6-11 ; Romains 3, 28 ; Romains 5, 1 ;  Romains 8, 13 ; Romains 6, 20-23 ; Actes 5, 32 ; Romains 1, 5 ; Hébreux 5, 9 ; 1 Pierre 4, 17 ; Marc 16, 16 ; Romains 2, 8 ; Galates 5, 7 ; 2 Thessaloniciens 1, 8 ; 1 Pierre 4, 17 ; Matthieu 7, 14 ; Jacques 2, 14-26 ; Esaïe 50, 4-5 ; Marc 12, 28-31 ; Jean 5, 24 ; Hébreux 5, 9 ; Hébreux 11, 8 ; Hébreux 13, 17 ; Romains 1, 5 ; Actes 6, 7 ; Jacques 2, 17 ; 3 Jean 1, 11

Le salut éternel ne s’obtient également que par la grâce, la fidélité et la miséricorde de Dieu

Ce sont la grâce et la fidélité de Dieu, ainsi que la foi (et les œuvres de la foi) qu’elles ont suscitées en moi après mon salut, qui me préservent dans le salut, mais celui-ci m’a été donné une fois pour toutes par grâce et me sera donné entièrement.

Pourquoi devrions-nous espérer la grâce du Christ en ce jour (de l’éternité) si nous pouvons en être certains (1 Pierre 1, 13) ? Et pourquoi un Onésiphore, que Paul considère vraiment comme né de nouveau (Philémon 1, 10) et qui sert le Christ de manière irréprochable en toute conscience, doit-il encore trouver « miséricorde » auprès du Seigneur « en ce jour-là » ? La réponse est la suivante : en fin de compte, seules la grâce et la miséricorde du Christ sauvent une foi éprouvée à l’or fin lors du passage vers l’éternité. Personne n’entre au ciel par ses propres mérites, c’est toujours la grâce imméritée qui en est le fondement. Mais Dieu a tellement entrelacé notre part – la foi (et les œuvres de la foi) – avec sa part – la puissance préservatrice de Dieu et sa grâce – qu’il en résulte un tout indissoluble qui n’est efficace et n’atteint son but que dans sa totalité.

Le salut éternel est destiné à ceux qui n’abusent pas de la grâce qui leur est librement offerte, mais qui s’en montrent dignes et font de cette grâce quelque chose qui honore Dieu. Et c’est notre Seigneur miséricordieux, mais aussi saint, qui en décide.

1 Pierre 1, 13 Slt
13 C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres et placez toute votre espérance dans la grâce qui vous sera accordée lors de la révélation de Jésus-Christ.

2 Timothée 1, 16-18 Slt
16 Que le Seigneur fasse miséricorde à la maison d’Onesiphore, car il m’a souvent réconforté et n’a pas eu honte de mes chaînes ; 17 mais quand il était à Rome, il m’a cherché avec zèle et m’a trouvé. 18 Que le Seigneur lui accorde d’obtenir miséricorde du Seigneur en ce jour-là ! Et tu sais mieux que moi combien il m’a rendu service à Éphèse.

Romains 5, 21 Slt
21 Afin que, comme le péché a régné dans la mort, la grâce règne aussi par la justice pour la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur.

1 Pierre 1, 13 ; 2 Timothée 1, 16-18 ; Romains 5, 21 ; Philémon 1, 10

La récompense de la vie de disciple

La Bible enseigne que la vie éternelle est à la fois un don immérité de la grâce de Dieu et la récompense d’une vie fidèle et obéissante à la suite de Jésus. Ces deux aspects sont indissociables : la grâce et la responsabilité.

Celui qui croit vraiment aime Christ et le sert. Ces œuvres confirment la foi et prouvent son authenticité. La foi salvatrice se manifeste toujours dans les actes.

La vie éternelle est donc un don pour tous ceux qui se confient sincèrement à Jésus, et en même temps, elle est liée à la promesse d’une récompense. La fidélité et le dévouement du croyant sur terre déterminent la mesure de la récompense dans le ciel. Certains seront richement récompensés parce qu’ils ont servi Dieu avec amour et obéissance. D’autres seront sauvés, mais sans récompense particulière, car leurs œuvres n’avaient pas de valeur durable. Mais il y a aussi l’avertissement sérieux que celui qui laisse inutilisées les possibilités que Dieu lui a confiées et reste spirituellement paresseux peut finir par être rejeté et perdu.

Jésus le montre notamment dans la parabole des talents. Ceux qui multiplient ce qui leur a été confié seront récompensés et recevront une plus grande responsabilité dans l’éternité. Mais ceux qui ne font rien de ce qu’ils ont reçu seront jetés dans les ténèbres extérieures, avec les incroyants.

Paul dit que l’œuvre d’un chrétien sera finalement éprouvée par le feu. Celui qui s’appuie fidèlement sur le Christ verra son œuvre subsister et recevra sa récompense. Mais celui qui vit avec de fausses motivations ou dans l’indifférence verra son œuvre brûler. Il pourra être sauvé, mais seulement comme à travers le feu, sans récompense particulière.

Toutes les actions accomplies pour Dieu ne sont pas automatiquement récompensées. Jésus nous enseigne dans le Sermon sur la montagne que c’est l’attitude du cœur qui est déterminante. Celui qui sert par amour pour le Christ et non pour plaire aux hommes sera richement récompensé par Dieu. Mais celui qui recherche l’approbation des hommes a déjà reçu sa récompense ici-bas et repartira les mains vides dans l’éternité.

La véritable grandeur dans le royaume de Dieu réside dans le service. Celui qui s’abaisse et sert les autres avec amour sera élevé dans l’éternité et richement récompensé.

Oui, nous pouvons vouloir être grands dans le royaume des cieux, mais le chemin pour y parvenir est de SERVIR, de faire nous-mêmes ce que nous disons et enseignons, et de souffrir pour le Christ. Et pourtant, nous pouvons être tout à fait détendus et n’avons pas besoin de nous engager dans une apparente lutte de pouvoir. Au final, la hiérarchie dans les cieux sera telle que le Père céleste l’a prévue.

En résumé, le Nouveau Testament montre clairement que la vie éternelle est un don de grâce pour tous ceux qui se confient à Jésus dans la foi. Mais cette foi salvatrice se manifeste toujours dans une vie d’amour, de service et de fidélité. Ceux qui vivent ainsi hériteront non seulement de la vie éternelle, mais recevront aussi une riche récompense dans l’éternité. Mais ceux qui abusent de la grâce reçue avec indifférence ou égoïsme courent le risque de se retrouver les mains vides dans l’éternité, voire de perdre leur salut.

C’est un discours dur, qui peut l’entendre ? À propos de la pédagogie de Dieu et de l’équilibre de notre prédication actuelle

Tu n’es pas d’accord, ou pas du tout d’accord, avec le résultat et le message de ce livre ? Dans l’Évangile selon Jean, Jésus a également été critiqué pour son discours par beaucoup de ceux qui le suivaient. La question est plutôt de savoir si ce « discours dur » est juste ou faux.

À ce sujet, j’ai un devoir à te donner avant que tu ne poursuivies ta lecture. Cela te demandera un peu de temps, d’efforts et d’attention, mais cela n’a de sens que tu poursuivies ta lecture si tu le fais :

  1. Note ou souligne toutes les promesses de Dieu et de Jésus et tous les versets encourageants tirés uniquement de l’Évangile selon Matthieu.

    Combien de sermons as-tu déjà entendus à ce sujet ?
  2. Dans un deuxième temps, note ou souligne toutes les mises en garde ou menaces explicites de Jésus dans l’Évangile selon Matthieu.

Puis compare : combien de sermons, de méditations ou d’études bibliques as-tu déjà entendus à ce sujet ?

Ce que vous entendez de la parole de Dieu par l’intermédiaire d’autres personnes reflète-t-il de manière équilibrée ce que Jésus a dit ? Si ce n’est pas le cas, c’est qu’on vous a présenté un Jésus partial et que vous avez une image déformée de ce qu’est Jésus.

Encouragement et exigence – un évangile équilibré ?

J’ai moi-même examiné de plus près l’Évangile selon Matthieu à titre d’exemple. Pour cela, j’ai divisé tous les passages du texte en 4 parties et les ai marqués en couleur, puis je les ai évalués à la fin (pour plus de détails, voir le niveau « Aperçu »). Le résultat est le suivant :

L’exemple de l’Évangile selon Matthieu nous montre un équilibre remarquable entre l’encouragement et l’exigence de Dieu.

Environ 15 % du texte contient des exhortations sur ce que nous devons faire en tant que croyants, tandis que 13 % met l’accent sur l’encouragement, les promesses et l’amour de Dieu. Cependant, la plus grande partie, environ 32 %, est consacrée au discours sévère de Jésus, qui annonce des avertissements, des conséquences et le jugement. Environ 40 % du texte est neutre.

Cette répartition nous interpelle : percevons-nous Jésus dans toute sa vérité ou ne retenons-nous que les aspects agréables de son message ?

Dans le paysage actuel des prédications, y compris dans le domaine évangélique, l’accent est presque exclusivement mis sur la bonté et la miséricorde de Dieu. Sa sainteté et l’exigence sérieuse qui s’adresse également aux croyants sont souvent négligées. Le résultat ? Un évangile déformé qui présente Dieu de manière unilatérale et produit des disciples qui ne le connaissent pas vraiment dans sa totalité et ne le suivent pas avec tout le sérieux requis. Mais la Bible montre clairement que la sainteté de Dieu est tout aussi centrale que son amour.

Cela vaut non seulement pour l’Évangile selon Matthieu, mais aussi pour les autres écrits du Nouveau Testament. Cependant, Dieu, en bon pédagogue, qui sait que nous avons avant tout besoin d’encouragements en tant que disciples de Jésus, présente souvent des faits très graves avec une grande sensibilité pédagogique, ce qui les rend plus acceptables pour nous.

Exemples tirés des épîtres – encouragement et limites claires

Dans leur message, les apôtres et Jésus lui-même soulignent souvent des vérités difficiles mais nécessaires, enrobées d’encouragements et de réconfort.

1. Pureté et sainteté – « Fuyez l’impudicité ! » (1 Co 6, 15-20)

Paul exhorte les Corinthiens à prendre conscience de leur appartenance au Christ et à honorer Dieu par leur pureté. Il adopte ici une approche positive, sans proférer de menaces. Néanmoins, d’autres passages indiquent clairement que la poursuite de l’impudicité conduit à l’exclusion du royaume de Dieu. Un encouragement positif et des avertissements clairs sont tous deux nécessaires.

2. Dévouement au vrai Christ – « Pas d’autre Jésus ! » (2 Co 11, 2-4)

Paul exhorte avec amour la communauté à ne pas se laisser séduire. Il compare cela à la tentation d’Ève, qui a abouti à la mort spirituelle. Bien que la conséquence de l’avertissement ne soit qu’évoquée, le message reste clair : notre salut éternel dépend de notre dévouement constant au vrai Christ et au vrai Évangile.

3. Mode de vie – « Pas d’héritage dans le royaume de Dieu ! » (Éphésiens 5, 3-11)

Paul souligne que les disciples de Jésus doivent vivre différemment. Les encouragements positifs et les conséquences claires – comme l’exclusion du salut en cas de péché persistant – vont de pair. L’appel à honorer Dieu est complété par de sérieux avertissements contre une vie impie.

4. Force spirituelle – « Revêtez l’armure de Dieu ! » (Éphésiens 6, 10-13)

Paul encourage à revêtir l’armure de Dieu afin de remporter le combat spirituel. Il ne dit pas ce qui se passe si nous ne le faisons pas , probablement afin de mettre l’accent sur le chemin de la victoire. Néanmoins, une chose est claire : il n’y a pas d’autre alternative, et les défaites exigent la repentance et la restauration par le Christ.

Conclusion

Proclamer un évangile équilibré

Le message de la Bible montre un champ de tension entre encouragement et exigence. Dans notre culture de prédication, il est essentiel de maintenir l’équilibre entre les deux afin de proclamer la totalité de Dieu. Une insistance unilatérale – que ce soit uniquement sur l’amour ou uniquement sur le jugement – conduit à une image déformée de Dieu et à une fausse imitation.

Notre salut dépend d’une relation de foi constante avec le Christ. Cela implique que nous reconnaissions le Christ dans sa totalité : le Sauveur aimant et le Juge juste. C’est seulement ainsi que nous pouvons lui rester fidèles, le traiter avec respect et suivre le chemin de la vie jusqu’à son terme.

7.6    Conclusions

L’étude des nombreux passages bibliques sur le salut et la foi dans le Nouveau Testament montre clairement que le chemin vers le salut éternel ne peut se réduire à une confession unique. La Bible présente plutôt le salut comme un chemin qui commence par la conversion, mais qui s’achève par une vie d’obéissance dans la foi jusqu’à la fin.

  1. La foi salvatrice est une foi obéissante et active : l’analyse montre que la véritable foi salvatrice saisit toujours toute la personnalité. Elle se manifeste dans l’obéissance à la parole de Dieu et dans les bonnes œuvres. Écouter la parole au sens biblique ne signifie pas écouter passivement, mais la mettre activement en pratique. Celui qui croit suit. Celui qui croit fait le bien. Celui qui croit reste sur le chemin étroit.

Jésus lui-même décrit la vie éternelle comme le but de ceux qui font la volonté de Dieu et le bien, tandis que ceux qui font le mal iront au jugement (Mt 7, 15-28 ; Jn 5, 28-29). Paul résume la vie de ceux qui sont sauvés éternellement comme une vie constante et une quête de la gloire de Dieu par le bien et la séparation du mal (Rm 2, 7 ; Rm 8, 13). Jacques montre clairement (Jc 2, 17-26) que la foi sans les œuvres est morte. La foi en Jésus est le commencement, mais c’est l’obéissance continue et la fidélité dans la vie quotidienne qui prouvent l’authenticité de cette foi.

  1. Le salut est une grâce – et pourtant exigé : la fidélité jusqu’à la fin. L’Écriture souligne la grâce de Dieu comme fondement de tout salut. Personne n’est justifié par ses œuvres. Néanmoins, l’homme reste responsable de mettre cette grâce en œuvre dans sa vie. Le Nouveau Testament montre que le salut définitif est lié aux œuvres. Ces œuvres ne sont pas la cause du salut, mais la preuve que la foi est authentique.

Dans Romains 2, 6-8, Paul dit qu’à la fin, Dieu rendra à chacun selon ses œuvres : celui qui persévère dans le bien obtiendra la vie éternelle. Ce texte n’est pas en contradiction avec la grâce, mais décrit la conséquence d’une vie marquée par la grâce de Dieu.

  1. Le chemin est tout aussi nécessaire au salut que le commencement : Jésus décrit le chemin vers le salut comme étroit et difficile. Le passage par la porte étroite est le commencement. Mais c’est le chemin lui-même qui mène au salut définitif. Celui qui s’arrête au commencement n’atteindra pas le but. La foi salvatrice se manifeste dans le fait qu’elle demeure. La grâce rend capable d’obéir, mais cette obéissance reste nécessaire.
  2. L’espérance et la sanctification font partie du salut : la Bible montre clairement que l’attente du Christ et la recherche de la sanctification sont des éléments essentiels du cheminement de la foi. Hébreux 9, 28 dit que le Christ apparaîtra pour le salut à ceux qui l’attendent. Cette attitude d’attente n’est pas une passivité, mais s’exprime dans une vie de dévouement et de sanctification.

Les Écritures montrent (Tite 2, 11-13) que la grâce de Dieu ne nous sauve pas seulement, mais nous éduque également à une vie pieuse. L’attente du retour du Christ nous fortifie dans la sanctification. Le salut définitif est donc étroitement lié à une vie menée dans l’espérance du Christ et dans la séparation du péché.

  1. Le jugement dernier évaluera le fruit de la vie : le jugement à la fin des temps révélera les œuvres. Jésus et les apôtres soulignent qu’il ne s’agit pas d’un nouveau fondement du salut, mais de la manifestation de la réalité de la foi. Les œuvres montrent si la foi était authentique. Ceux qui ont abandonné la foi, ceux qui ont abusé de la grâce, ceux qui persistent dans le péché seront perdus.
  2. Assurance de la grâce : c’est par la grâce de Dieu que nous sommes sauvés. C’est par la grâce de Dieu que nous restons sauvés, même si nous tombons en chemin. Dieu nous accepte toujours, peu importe le nombre de fois où nous tombons sur le chemin étroit, si nous nous repentons et revenons vers lui.
  3. Mise en garde contre l’abus de la grâce : l’un des principaux résultats de l’étude est la mise en garde contre une mauvaise compréhension de la grâce. La grâce n’est pas un passe-droit pour pécher. Ceux qui abusent de la grâce la dévalorisent. Les Écritures mettent en garde contre le fait de transformer la grâce en débauche. La grâce conduit à la sanctification. Ceux qui abandonnent la sanctification abandonnent le chemin de la grâce.
  4. La grâce et la responsabilité forment un tout : la Bible maintient la tension entre la grâce et la responsabilité. L’homme est sauvé uniquement par la grâce. Mais cette grâce agit dans la vie. Celui qui reste dans la grâce est sauvé. Mais celui qui abandonne la grâce, que ce soit par incrédulité, péché ou tiédeur, perd le salut. La responsabilité de l’homme est de rester dans la grâce.

Conclusion

Les résultats de l’étude mènent à une conclusion claire et en même temps stimulante : le salut est un don de la grâce qui est reçu par la foi. Mais cette foi est une foi obéissante et active qui demeure jusqu’à la fin. Celui qui cesse de croire, qui cesse d’obéir et qui n’aligne pas sa vie sur la volonté de Dieu, perd le don du salut.

La véritable grâce n’est pas bon marché, mais elle exige toute notre vie. Cependant, elle nous donne également la force de suivre ce chemin jusqu’au but, jusqu’à la gloire éternelle avec le Christ.

7.7    Perspective : le chemin étroit et le but – étapes indispensables pour une vie de disciple fidèle et constante, à titre personnel et en tant qu’Église

Je recommande vivement les étapes pratiques suivantes afin de promouvoir et de garantir la manière dont nous pouvons, en tant qu’individus et en tant qu’Église, suivre Jésus fidèlement et de manière salvatrice. Cette liste n’est pas exhaustive.

1. Renforcement individuel de la foi

  • Renforcer l’espérance : la Parole de Dieu nous rappelle le retour de Jésus et la gloire éternelle.
  • Biographies exemplaires : lire les récits de vie de chrétiens croyants qui ont gardé la foi jusqu’à la fin.
  • Théologie de la souffrance : redécouvrir et enseigner la souffrance et la persécution selon les promesses de Jésus et des apôtres.
  • Promotion de la persévérance et de l’engagement : dès l’éducation par le sport, des engagements contraignants et des modèles.
  • Encouragement et exhortation : clés de la croissance personnelle et du renforcement de la foi.
  • Étude quotidienne de la Bible : la lecture autonome de la Bible protège contre un enseignement superficiel et approfondit la foi.

2. Mesures au niveau de la communauté

  • Prédication et enseignement : promotion du dévouement à Jésus et du détachement des choses matérielles par des prédications claires et fondées sur la Bible.
  • Matériel de dévotion : développement de livres et de recueils de dévotion approfondis qui transmettent les vérités bibliques sur le salut et la vie de disciple.
  • Art et médias : utilisation d’œuvres d’art chrétiennes contemporaines (par exemple, images, théâtre, films) qui illustrent le chemin vers la vie éternelle, en particulier une recréation contemporaine de l’image « Le chemin large et le chemin étroit ».
  • Sensibilité culturelle : enseignement sur la différence entre la forme et le contenu dans le culte et la vie.
  • Discipline ecclésiastique : redécouverte et mise en œuvre de la discipline ecclésiastique biblique en réponse à l’individualisme croissant.
  • Contenu des sermons : créer un équilibre entre l’amour et la sainteté de Dieu afin de promouvoir la crainte de Dieu et la repentance sincère.

3. Enseignements essentiels

  • Les fruits justes de la repentance : signes nécessaires d’une véritable vie de disciple et condition préalable au salut.
  • Salut par la grâce et la fidélité : le salut est accordé par la grâce, mais il est préservé par une foi et un dévouement constants.
  • Temps et responsabilité : une connaissance et des ressources accrues impliquent une plus grande responsabilité devant Dieu. En même temps, Dieu voit et honore la moindre fidélité.
  • Éducation dans la crainte de Dieu : apprentissage de la distinction entre les influences culturelles et la vérité biblique.
  • Travail d’équipe avec Dieu : collaboration entre la grâce divine et la responsabilité humaine sur le chemin du salut.
  • Encouragement par l’exemple : encouragement à suivre l’exemple de modèles spirituels, y compris Jésus comme modèle ultime.

Conclusion

Un enseignement équilibré, un engagement personnel et un engagement communautaire sont essentiels pour préserver la foi et rester, en tant qu’Église de Jésus, sur le chemin de l’éternité. Des mesures individuelles et communautaires sont nécessaires pour promouvoir une imitation profonde et efficace.

Annexe : contre-arguments et réponses tirés de la Parole de Dieu

Le salut s’obtient uniquement par la grâce et non par les œuvres (Éphésiens 2, 8-9), mais une foi authentique produit nécessairement de bonnes œuvres (Jacques 2, 17. 26). Les croyants sont scellés par le Saint-Esprit (Éphésiens 1, 13), mais ce sceau ne s’applique qu’à ceux qui demeurent en Christ (Jean 10, 27). L’œuvre du Christ est parfaite (Jean 19, 30), mais nous devons y demeurer pour rester sauvés (Matthieu 7, 24).

Présentation des contre-arguments à la justification par la foi seule et leur réfutation

Contre-argument 1 : le salut ne s’obtient que par la foi, et non par les œuvres

Argumentation : le salut s’obtient par la grâce et non par nos propres œuvres (Éphésiens 2, 8-9). Les œuvres accomplies avant la conversion sont des « œuvres mortes » et ne peuvent plaire à Dieu (Hébreux 6, 1). La foi salvatrice est un acte unique et non un processus.

Réfutation : La Parole de Dieu distingue très clairement notre salut ACTUEL par la foi sans les œuvres, et notre salut ÉTERNEL futur par la foi (et les œuvres). La vraie foi produit nécessairement des œuvres (Jc 2, 17. 26). Jésus enseigne que les vrais disciples doivent faire la volonté de Dieu (Mt 7, 21-23). Les bonnes œuvres sont un signe de la vraie foi et du véritable salut (Éphésiens 2, 10).

Contre-argument 2 : nous sommes scellés par le Saint-Esprit et personne ne peut briser ce sceau

Argumentation : les croyants sont scellés par le Saint-Esprit (Éphésiens 1, 13). Personne ne peut les arracher de la main de Jésus (Jean 10, 27-29).

Réfutation : Les Écritures montrent des exemples où Dieu retire son sceau en raison de la désobéissance (Jérémie 22, 24 ; Ézéchiel 28, 12 et suivants). Jésus ne promet la sécurité qu’à ceux qui le suivent (Jean 10, 27).

Contre-argument 3 : le salut dans l’Ancien Testament était imparfait, dans le Nouveau Testament, il est parfait

Argumentation : le salut dans la nouvelle alliance est définitif, car il est basé sur le sacrifice parfait de Jésus (Hébreux 7, 25).

Réfutation : le principe de la fidélité nécessaire à Dieu de la part de ses enfants reste valable dans les deux alliances (Jude 1, 5 ; Hébreux 3, 1-4). Celui qui ne demeure pas en Christ perd le salut (Jean 15, 6).

Contre-argument 4 : L’œuvre du Christ est parfaite – nous ne pouvons rien y ajouter

Argumentation : Jésus a accompli le salut (Jn 19, 30), et celui qui en doute diminue son sacrifice.

Réfutation : la Bible fait la distinction entre le fondement du salut et la nécessité d’y demeurer (Mt 7, 24-27).

Contre-argument 5 : Le temple de Dieu est ici, le temple de Dieu est ici !

Argumentation : les croyants sont le temple du Saint-Esprit (1 Co 3, 16), que Dieu ne détruit pas.

Réfutation : Le temple de Dieu peut être détruit, dévasté et abandonné par le péché (Ez 8, 6-7 ; 1 Co 3, 17).

Contre-argument 6 : Les sauvés sont sanctifiés une fois pour toutes

Argumentation : celui qui est sanctifié une fois pour toutes reste saint (Hébreux 10, 14).

Réfutation : la sanctification est à la fois un acte unique lors de notre conversion et un processus qui dure toute la vie, ce n’est pas un état achevé (Hébreux 10, 19-22). Celui qui quitte le chemin de la sanctification abandonne et perd sa sanctification initiale.

Contre-argument 7 : des œuvres brûlées et pourtant sauvées

Argumentation : Dans 1 Corinthiens 3, 15, il est écrit : « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra son salaire, mais lui-même sera sauvé, comme à travers le feu. » On en conclut que même en cas d’œuvres insuffisantes ou mauvaises, le salut n’est pas perdu.

Réfutation : ce passage montre que la base solide sur laquelle il faut encore construire est le fondement défini par Jésus dans le Sermon sur la montagne. Et ce fondement, c’est de faire la volonté de Dieu. Celui dont l’œuvre est consumée a fait la volonté de Dieu, mais pour de mauvaises raisons, et perd donc sa récompense, mais pas son salut. De nombreux autres passages bibliques mettent donc en garde contre un faux sentiment de sécurité (Hébreux 10, 26-27). Celui qui ne fait pas la volonté de Dieu n’a pas bâti sur le fondement Jésus-Christ et ne sera pas sauvé (Matthieu 7, 21).

Contre-argument 8 : risque d’orgueil lié aux œuvres, risque de comparaison, risque de jugement, risque de découragement

Argumentation : si les bonnes œuvres sont considérées comme nécessaires au salut, cela pourrait susciter de l’orgueil pour ses propres accomplissements. De même, mettre l’accent sur les œuvres pourrait conduire à se comparer aux autres ou à les juger. Ceux qui se sentent incapables d’accomplir suffisamment d’œuvres pourraient se décourager.

Réfutation : L’Écriture souligne que c’est Dieu lui-même qui a préparé nos bonnes œuvres et que sans lui, nous ne pouvons rien faire qui ait de la valeur (Jn 15, 5 ;
Éphésiens 2, 10). Comme nos œuvres pour Dieu résultent de notre foi et de notre amour pour Dieu, elles ne sont pas une source d’orgueil (Éphésiens 2, 8-10 ; 1 Jean 5,3 ). Chacun a des dons différents, c’est pourquoi les comparaisons sont inappropriées (Romains 12, 4-6). Dieu ne nous jugera qu’en fonction de nos propres capacités (Matthieu 25, 15). Jésus enseigne à ne pas juger les autres (Matthieu 7, 1-2). Notre salut et notre récompense ne dépendent pas de la quantité de nos œuvres, mais de l’attitude de notre cœur qui les motive. À la fin, nous serons tous sauvés par la grâce de Dieu et la patience de notre Seigneur (Ph 1, 6 ; 2 P 3, 9).

Réponse et CONCLUSION

Notre salut est toujours et uniquement en Christ – si tu es en Christ, alors tu es en sécurité

Notre salut ne réside pas en nous-mêmes, mais uniquement en Christ. Il nous porte par son amour immuable (Jn 10, 28-29). Quiconque vit et demeure en Jésus est éternellement en sécurité. Jésus est notre bon berger (Jn 10, 11). Même si nous vacillons, il reste fidèle (2 Tm 2, 13). Il nous donne tout pour que nous demeurions en lui : sa Parole, son Esprit et sa grâce. Si nous échouons, la porte du pardon reste ouverte (1 Jn 1, 9). Celui qui suit Jésus MAINTENANT demeure en Christ. Et celui qui est en Christ peut vivre dans une joie et une sécurité profondes – aujourd’hui, demain et pour l’éternité. Mais le temple de Dieu peut être détruit et abandonné par Dieu à cause d’un péché persistant et non expié (Ez 8, 6-7). La sanctification est un processus continu (Hé 10, 19-22). Celui qui ne demeure pas en Christ sera jeté au feu comme un sarment desséché (Jn 15, 6). Néanmoins, Dieu veut que tous se repentent à temps et soient sauvés (2 P 3, 9), et il accueille toujours avec joie le fils et la fille perdus (Lc 15, 20-24). Le bon berger recherche chaque brebis égarée avec amour jusqu’à ce qu’il la retrouve et la tienne en sécurité dans ses bras. Ceux qui, une fois sauvés, continuent à suivre Jésus, demeurent en Christ. Ils peuvent vivre dans une joie et une sécurité profondes – aujourd’hui, demain et pour l’éternité.

Niveau 5 – Devise des détails / examens